Jeudi 18 octobre 2012
C’est le départ pour un trek de 2 jours. Un songthaew (sorte
de pickup couvert) vient nous chercher devant l’hostel avant d’aller chercher
nos futurs camarades de jeu dans plusieurs spots disséminés dans Chiang Mai. On
se retrouve à onze à l’arrière, un poil serrés et on commence à faire gentiment
connaissance… « Le Canadien » au prénom imprononçable fait déjà
figure de bout-en-train, il a une gueule grande comme son tour de taille et ses
biceps mais reste super sympa (il sera le chanteur, chambreur et metteur
d’ambiance en chef pdt tout le trek !).
Le reste du groupe se compose de 4
Sudafricains (genre pas cools), 2 Suisses allemandes (timides mais j’me
soigne), un couple de Polonais (super sympas, super grands, super gros), un
Péruvien (Arthuro, bourlingueur très ouvert un gars excellent), une nana
Ecossaise (cool aussi), un couple de Français installé à Grenoble (sportifs
genre je m’habille toujours chez Décathlon, un peu calmes mais sympas).
Le décor est planté on peut donc démarrer l’ascension
direction un village au sommet de la montagne qui nous fait face (on ne le voit
pas encore évidemment !) avec aux commandes 2 guides locaux (Pot, dont la
phrase préférée est « c’est pati mon kiki !!! » et Clue à qui j’ai
pu apprendre quelques mots de français) qui sont aussi d’intrépides pilotes (on
est à environ une heure de Chiang Mai).
Je passe sur une visite d’une réserve
d’orchidées et papillons en préambule dénuée pour nous d’un quelconque intérêt…
Pour vous situer un peu, on est enfoncés dans la jungle, et un unique chemin
sillonne la flore plutôt très dense. Le paysage est magnifique, et le premier
tiers de l’ascension est somme toute relativement facile. La suite du chemin
est par contre bien différente puisqu’on passe sur des pourcentages très
élevés, pendant environ 2h30 de marche, et la châleur hyper humide n’est pas
faite pour aider (je commence à souffler et les autres gars du groupe aussi
mais ça devient très difficile pour les filles). Le groupe se sépare alors un
peu et on multiplie les pauses.
Le reste de la montée est du même accabi, on est alors très
très contents d’apercevoir le village-bivouac après environ 3h30 de marche
(félicitations particulières à ma chérie qui en a chié pour pas dire plus mais
qui l’a fait AU MENTAL !) : le panorama est juste… y’a pas de mots.
On
s’installe alors dans une maison en teck, dortoir avec les inévitables
moustiquaires, puis le repas nous est apporté par quelques villageois
(malheureusement nous n’aurons pas l’occasion de les rencontrer, ce sera la
seule déception mais elle est de taille). Ensuite dodo après un petit concert
d’environ 2h du Canadien, un vrai lover se cachait derrière le hockeyeur
bourru ;-))
Vendredi 19 octobre 2012
Réveil vers 8h, la tête dans l’cul l’cul dans l’brouillard…
oups non pas de brouillard mais au cas où on ait oublié la vue pendant la nuit,
petite piqûre de rappel (ah oui en parlant de ça les moustiques sont passés par
là, on comprend pk qd on voit les trous dans les moustiquaires lol).
P’tit déj’
à la bonne franquette (toast café thé bref tout ce qu’il faut) et direction les
chutes d’eau situées à une bonne heure de marche (tellement plus simple quand
ça descend, n’est ce pas Ségo…) : magnifiques, le temps d’une bonne douche
massante que du bonheur !
On repart alors pour une autre heure de marche,
et on prend le repas dans un camp d’éléphants, sur lesquels on fera une petite
ballade d’une 20aine de minutes, histoire de digérer. Plutôt sympa meme si le
notre était pas très vif et ne pensait qu’à manger tous les buissons qui
passaient à distance de trompe…
La suite c’est sur l’eau : descente en rafting avec
plusieurs bons passages de rapides sur un fleuve qui draine les dernières eaux
de la mousson, et au passage le temps d’admirer les maisons qui longent les
deux côtes, splendide ! On change alors d’embarcation pour terminer la
descente et finir sur des radeaux de bambous, sur une zone beaucoup plus calme
du fleuve.
Il est alors temps de s’échanger mails, adresses et autres infos
avec les trekkeurs avant de se dire au revoir et de rentrer sur Chang Mai. On
arrive à l’hôtel explosés mais heureux, et on décide de se faire un ptit
plaisir en allant au resto…
Deux journées bien cool, comme le nom de notre
guesthouse d’où on partira dès demain pour trouver moins cher…
Biz à tous et
bravo au képi et à Beb pour leur réponse au grand jeu « Mais ou sont
Pinpin et Pinpinette ».
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