dimanche 30 décembre 2012

Vietnam, nous voilà ! Phu Quoc



Vietnam, Phu Quoc – Du 20 au 26 décembre 2012 


Le 20, nous prenons un car direction le Vietnam et son île paradisiaque : Phu Quoc. Rentabilité oblige, comme dans tout les pays d’Asie que nous avons traversés, nous sommes bourrés dans le mini van, avec bagages en dessus de la tête et sur les genoux. Le moindre trou dans la route et bimm… un sac qui valse ! 

Nous passons la frontière vietnamienne après une bonne heure d’attente au poste-frontière et un petit bakchich de 2 dollars en sus (on commence à avoir l’habitude, mais bon après les 45 dollars chacun de visa, c’est encore moins drôle !), puis prenons ensuite le bateau en direction de l’île. 


Les vacances dans les vacances, voilà ce qu’on à prévu pour noël ! Et en effet, nous trouvons un petit bungalow à quelques pas de la plage qui sera parfait pour cela. Le lendemain, en scooter, nous allons explorer l’île un peu plus loin, et tombons sur une plage de sable blanc, avec cocotiers, palmiers et mer transparente… et tout ça avec Personne ! Pas un chat, on est seul au monde ! Le pied total… 





 
Le niveau de vie ici est bien plus élevé : on comprend tout de suite que c’est une île pour les touristes, et que leur but est d’en ramener de plus en plus. Un aéroport international à d’ailleurs était construit et doit ouvrir début 2013. On ne trouve presque pas de petite cantines pour manger, a part une, qui nous laissera un gout amer. En effet, en allant payer, Ju donne un billet  de 100 000 pour payer le repas de 90 000 dong. Il revient 2 min plus tard en me disant qu’il a attendu, et qu’on ne lui a jamais redonné le change… Bon, okay.

Le night market regorge de perles, leur spécialité, cultivées sur l’île. Mais ce qui nous a le plus marqué, ce sont les étales de poissons, crabes, homard et même serpents et « baby sharks ». Très chers (20 dollars le serpent), mais super impressionnant ! 

Le 24 au soir, après quelques tchats sur skype, on est aller manger un ptit bout et on s’est acheté une bonne bouteille de rhum, qu’on a siroté au bord de la mer, avant de se faire dévorer par les moustiques, et de vite réintegrer le bungalow. Foutus suceurs de sang !

Notre coup de cœur sur l'île, c'est un petit resto familial, que nous avait conseillé la dame de la 1ère guest house (la tante de la famille), pour son petit-déjeuner. Après y être allés une fois, nous y sommes retournés tout les matins, et à chaque fois, on était reçu super gentiment. Après avoir mangé notre plat, ils nous ramenaient a chaque fois une grande assiette de fruits à tomber par terre ! Le patron (le père) venait discuter à chaque fois avec nous. Un matin, je regardais mes mails et la photo de la grande table de noël que ma mère m'avait envoyé. Il se penche sur moi avec de grand yeux et me demande ce que c'est. Je lui répond que j'ai une grande famille, et qu'à Noël il faut de grandes tables pour pouvoir accueillir tout le monde. Il était impressionné et me demandait pourquoi je n'y était pas... heu, comment te dire ???...




Le dernier matin où nous sommes venus manger, le couple de patron était plus occupé que d'habitude, il y avait beaucoup de monde (25 décembre), et leur petite de 11 mois ne voulait pas dormir. A peine est-on arrivés qu'il nous l'ont donnée. Elle était trop chou, n'aimait pas trop les grimaces de Ju, mais rigolait de courir avec moi un peu partout dans le resto. Et en 10 minutes, allongée contre moi, plus rien.... dodo ! Les patrons avaient l'air bien contents ! C'était vraiment une super famille en tout cas, et leur petit-dej... leurs fruits.... Miamm !

Le lendemain, on avait prévu un resort avec piscine, réservé sur internet, histoire d’avoir un petit cadeau de noël ! Grave erreur … Ne jamais réserver sur internet, surtout par ici ! On est tombé dans un vieux truc glauque, presque sale, en travaux, la piscine à l’abandon, une plage-dépotoire, … Bon, voilà quoi, pas de chance, notre faute… On a payé une nuit dans ce truc le prix des 4 nuits dans le bungalow avant. Bien content !

Pour pas tout perdre, on c’est quand même fait un bon resto, un petit billard, et puis on a fini la bouteille de rhum, avant de partir le lendemain matin pour la terre ferme, le Vietnam et Can Tho.




ça y est... dodo !
Le hamburger selon les Vietnamien !


transport de bouteille

Sihanoukville, Kep et l'île aux lapins



Sihanoukville – Kep – L’île du Lapin, Cambodge (du vendredi 14 au mercredi 19 décembre 2012)

Le cap est mis sur la station balnéaire de Sihanoukville, située à la pointe sud-ouest du Cambodge. Ce doit être le plus grand port du pays, et LE spot touristique par excellence après Siem Reap : les Russes et autres Chinois ont investi en masse ici et mis à part quelques parcelles de littoral encore épargnées, les splendides plages de sable blanc sont bel et bien entourées de gros hôtels massifs et ce n’est que le début…

A ce rythme là, Sihanoukville va vite devenir le « Phuket » cambodgien. On le savait avant d’y passer (essentiellement pour faire les visas pour le Vietnam) mais on se rend bien compte que malgré la beauté des paysages, les vendeurs de tout poil ne laissent que peu de répit pendant la farniente : on s’est d’ailleurs laissé faire une fois par une maman et son fiston avec au final 2 bracelets et une pédicure pour quelques dollars! Oui parfaitement même après avoir vu mes pieds, la nana n’a pas hésité ! Je dis « chapeau » !
 On aura pu tester rapidement leur méthode d’épilation : à l’aide de fils très fins qu’elles manient avec doigté, ces jeunes femmes attrapent poil après poil à une vitesse impressionnante… Fin de la parenthèse. On profite du coup de la plage quelques heures, on boit un verre les pieds dans le sable à la nuit tombée et un petit resto pas terrible avant de rentrer à la guesthouse.

Le lendemain matin on loue des vélos pour rejoindre le consulat du Vietnam et obtenir nos visas : on a lu sur plusieurs blogs qu’ils ne coutaient que 30 dollars ici (meilleur prix possible) et surtout qu’ils étaient délivrés plus vite qu’un cheeseburger au McDo : effectivement le temps de remplir les formulaires, on attend à peine 5 min et repartons visas en poche. Le prix par contre est bien différent : 45 dollars. Merci donc à tous les bloggeurs en carton qui mettent des infos toutes pourries sur le web…



C’est quand même une bonne chose de faite (les administrations asiatiques étant toujours pleines de surprises lol) et comme on ne compte pas faire de vieux os ici, on achète nos billets de bus pour Kep, une petite ville créée par des Français au début du 20ème siècle, et ancienne résidence du Roi Sihanouk, et réputée pour son fameux marché aux crabes. 

On profite donc encore un peu de la plage, puis je décide de rejoindre quelques expats qui jouent au foot une fois par semaine dans le complexe sportif d’une école située à 5-6 kilomètres de là. Je galère un peu pour trouver, il fait 45° j’ai pas d’eau et pour une fois la route ne fait que monter.
Bref bien content d’arriver, je pensais à un petit match à la bonne franquette mais pas du tout : les mecs sont en maillots-shorts-chaussettes-crampons, s’échauffent comme si c’était la finale de la coupe du monde, et sont même 5-6 remplaçants par équipe. L’équipe des expats joue en plus contre la police de Sihanoukville aujourd’hui et c’est un peu le choc du championnat : première action le gardien anglais des expats sort à la Schumacher et découpe le pauvre attaquant adverse… pas de faute mais civière quand même… Les expats sont beaucoup moins bons mais beaucoup plus costauds et ça vole dans tous les sens. Je retourne voir le coach et lui explique que je préfère regarder plutôt que de me faire péter quelques os… C’était quand même bien sympa à voir. Demain, on file à Kep.

Dès notre arrivée, on trouve une guesthouse sympa juste à côté de la station de bus, et une fois les sacs déposés, on file en direction du marché au crabe : une petite route ombragée (des arbres magnifiques de part et d’autre) y mène, on croise quelques pêcheurs locaux ou d’autres qui déjeunent du crabe frais sur le trottoir, des enfants qui s’amusent dans les grands arbres aux branches distordues, la première impression est très bonne. Mais sur le marché, à part quelques grosses crevettes, des fringues et des restos hors de prix, pas grand-chose. 

Le crabe pêché est en fait destiné aux restaurants et le reste des stocks part très tôt chez les locaux. On fait donc demi-tour (le crabe est définitivement trop cher ici) et on commence à se renseigner pour aller sur l’île des Lapins (Koh Tonsay).
On décide alors de prendre une guesthouse plus près de l’embarcadère. Les billets en poche on parvient finalement à s’installer dans un petit hostel perdu dans les champs chez un pote du tuk-tuk… Plutôt tranquille, on en profite pour faire un tour en vélo et s’apercevoir que si Kep est petite, la ville est très étendue. 

On rencontre un Français, Vincent, qui tient lui aussi une guesthouse, qui nous explique que ce soir il va jouer au poker à "Kepmandou", une auberge de jeunesse roots au possible où on ira passer la soirée : l’endroit est tout ce qu’il y a de plus convivial et on joue au holdem tout en commandant des boissons qui arrivent à nous grâce à un système de poulies dans un grand sceau en fer : classe lol !

Il ne nous reste plus qu’à rejoindre notre guesthouse : environ 1,5 km, il est 3h du mat’ et il fait nuit noire (les poteaux électriques sont là, mais pas les lumières grrr) mais on est en vélo alors rien de bien compliqué : sauf qu’il n’y a pas un chat à la ronde, mais plein de chiens errants en meutes qui se mettent à aboyer sur notre passage, ce qui attire d’autres chiens, qui se mettent à nous poursuivre en grognant, les dents dehors… Comment dire déjà que Ségo n’aime pas les toutous, je commence à nous éclairer à l’arrache avec l’Iphone mais c’est encore pire et ça attire d’autres clébards… on s’en tire sans morsures mais pas sans avoir mis quelques bons coups de pieds, et avec un bon coup de flippe au passage.

Le lendemain on embarque pour la fameuse île des Lapins, et on découvre un petit paradis sur Terre : la plage est mignonne, quelques bateaux de pêcheurs et des bungalows au confort très rudimentaire mais tout simplement suffisant. Pas d’eau chaude pas de douche, pour l’hygiène ce sont de gros conteneurs en plastique qui font office de château d’eau ! La chambre est en « mode homestay » c'est-à-dire une paillasse ainsi qu’une moustiquaire… Farniente time !

 

On rencontrera deux Françaises de Paris (hôtesse de l'air), bien cool, avec qui on passera la soirée, et un petit bout de la matinée suivante avant de rentrer sur la terre ferme. Une petite escapade charmante et romantique qui nous laissera de supers souvenirs, à l’image des crabes délicieux qu’on aura dégusté les pieds dans l’eau ou presque…


vendredi 28 décembre 2012

Phnom Penh, "Perle d'Asie"




Du 11 au 14 decembre 2012 – Phnom Penh 



Nous arrivons en début de soirée à Phnom Penh, capitale du Cambodge. La guest house, bien cool, se nomme « the Laughing Fatman » (le gros rigolo) et en effet le patron est très drôle et super accueillant avec son rire de taré ! 






Dès le lendemain, nous allons visiter le S21, musée du génocide perpétré par les Khmers rouges et leur chef Pol Pot : la prison n’est autre qu’un ancien lycée que les khmers rouges ont transformé après leur coup d’Etat de 1975 (ils resteront en place jusqu’en 1979, chassés par les forces vietnamiennes).




 




La visite est assez impressionnante, et tord un peu les boyaux, on ce croirait dans un camp de concentration allemand. On fait la visite en même temps qu’un groupe d’ados, venu avec leur école, ce qui est bien je trouve. Ne pas oublier, comprendre pour ne pas revivre les mêmes horreurs. 







On peut donc faire librement le tour des 4 bâtiments : salles de tortures, anciennes cellules, potence. Un panneau indique les règles des agents de sécurité à l’époque. On peut également voir des centaines et des centaines de photos de personnes dans le deuxième bâtiment. Ce sont les photos des détenus de S21, que les khmers rouges, maniaques, avait photographié à l’arrivée, puis à leur mort, avec dossiers complets, classés et répertoriés. 






Parmi les prisonniers, des femmes et de jeunes enfants. On peut lire qu’il n’y eu que 7 survivants (merci aux libérateurs…) sur toutes les personnes arrêtées et envoyées dans cette prison. 

Le dernier bâtiment est transformé en salle du souvenir, avec des dessins d’enfants, ayant pour thème « un monde en paix ».


 
Avant d’avoir été sur place, je pense qu’on ne se rend pas tout à fait compte : on a vraiment l’impression d’être dans les camps Allemands. On peut lire des livres, visionner des films et des documentaires, s’y intéresser, etc… mais ce n’est pas aussi poignant que d’être sur place. C’est ce que j’ai ressenti en tout cas, et ce pourquoi ça m’a bien retourné. Comprendre que ce n’est pas un film mais bien réel, que c’était là, au même endroit où je marche aujourd’hui, qu’il y a eu des gens torturés, tués, enfermés. Voir encore les traces de sang sur le sol, les barbelés, les instruments de torture, les cellules, et toutes ces photos. 

Bref, un moment fut nécessaire avant de repartir, histoire de digérer les deux heures de visite.



Nous passerons ensuite vers le palais royal, très joli bâtiment, malheureusement fermé aux visiteurs car le roi est mort il y a deux mois environ. Une immense photo orne d’ailleurs le palais.






 
Dans notre idée de visite d’école, après quelques recherches sur internet, je découvre qu’il y a une école Montessori à Phnom Penh. Ni une ni deux, nous tentons d’aller voir à l’adresse indiquée. Nous nous retrouvons devant une énorme bâtisse, encerclée par un mur d’enceinte, très bien protégée. Nous allons voir le gardien de l’entrée, lui expliquons notre démarche, et demandons à voir un responsable pouvant nous renseigner. Refus catégorique, on s’est fait envoyer bouler bien correct : « Pas de visiteurs, pas de photos » précise une pancarte. Bon, okay sympa l’accueil !


Petit tour ensuite au marché central, réputé pour être un labyrinthe immense où on se perd dans un amoncèlement de tout et de rien. Et bien, c’est tout à fait ça ! Nourriture, fringues, vaisselle, bijoux, cantines : on trouve vraiment de tout ! Même des culottes pour faire des fesses dodues : elles sont folles ces asiatiques!




 










Et pour finir avec « les musts à faire » de cette grande ville, nous irons nous promener sur la promenade, le long de la rivière qui fait la fierté des habitants. On se croirait un peu à Cannes, le long de la croisette, ou sur la Promenade des Anglais niçoise. A par que là, les gens viennent y faire du sport : soit sur des sortes de jeux d’enfants (comme en Thaïlande), soit en groupes d’une cinquantaine de personnes, sur de la musique. C’est assez impressionnant et surprenant de les voir tous se dandiner au son de la musique, sans se soucier des gens qui passent, de la route, etc…

Le lendemain, on doit partir pour Sihanoukville. On s’offre donc un bon repas avant d’aller dormir pour être en forme pour le voyage. Mais ça ne se passera pas selon nos plans. En rentrant à la guest-house, Fatman nous tombe dessus et nous embarque dans l’arrière-cour, ou nous découvrons pleins de gens, un barbec improvisé (buffle délicieux), des bières… Une bonne petite fête quoi !



Au final super sympa, même si au bout d’un moment on a du filer pour ne pas finir par terre. Des Français super sympas (big up à Fred, le baroudeur solitaire), les patrons et ses amigos hyper cool comme à leur habitude, et même un petit bœuf grâce à un autre Français et son violon! Un bon moment pour terminer notre aventure sur Phnom Penh, et avant la plage du Cambodge et du Vietnam !

mardi 25 décembre 2012

joyeux noël !



En attendant les prochains articles, très prochainement, joyeux noël à tous de Phu Quoc, au Vietnam !

à bientôt ....

Sego et Ju

samedi 15 décembre 2012

Ecole de Ta Pen et le Tonlé Sap - Cambodge


Ecole de Ta Pen, Cambodge – 10 décembre 2012

Avant de quitter Siem Reap, nous devons aller visiter l’école de Ta Pen, située à ¾ d’heure de Siem Reap, dans la région d’Angkor : c’est la fameuse école de l’association « Don du Chœur », avec laquelle Montessori Genève avait fait une action il y a quelques années. 

Rendez vous est pris avec Monsieur Lo lundi matin à 5h30, afin d’aller prendre le petit-déjeuner à l’école avec les enfants. Ayant déjà pris nos billet de bus, nous allons changer les dates afin de pouvoir être au rendez-vous, puis rentrons dormir un peu pour être en forme. 

Mais dans la soirée, nous recevons un mail de ce même Monsieur Lo. Il nous dit qu’il avait complètement oublié, mais que le lendemain, le 10 décembre, c’est férié au Cambodge : journée des Droits de l’homme. 

GRRrrrr, on a vraiment pas de chance sérieux, entre les vacances en Thaïlande, l’école fermée au Laos et les jours fériés au Cambodge, les visites d’écoles sont pas évidentes. 
Bon, on pense donc le rendez-vous annulé, et on se rendort. Sauf que à 5h du matin, toc toc toc….. 

Ben oui, c’est lui ! «On avait rendez-vous, alors je suis venu ! » … Ha, okay. On s’habille à la hâte, pas très réveillés et en dix minutes on est parti !

Monsieur Lo nous attendait avec son chauffeur, et nous expose ses plans pour la journée : « allier l’utile à l’agréable » dit-il : Tout d’abord, petite visite du Lac Tonlé Sap (très connu ici), puis visite de l’école, même si les enfants ne sont pas là. Okay, c’est parti !

On commence par un petit-déjeuner cambodgien : soupe de nouilles au canard laqué. Malgré qu’il soit très tôt (5h30), ça passe bien ! Puis c’est parti pour le lac. 

Le lac :

 
Le Tonlé Sap est le plus grand lac d’Asie du Sud Est et la mère nourricière du Cambodge. 

Il passe de 2500 km2 à 12000 km2 selon la période de l’année et la mousson. Plus de 3 millions de personnes vivent autour et sur le Tonlé Sap, sur des villages flottants ou dans des maisons sur pilotis, et tout se fait par bateau. 

La plupart sont des pêcheurs. Nous allons visiter un des villages flottant : Kampong Phluk. 

 
Nous pourrons y voir un village entier sur pilotis, des femmes nettoyant leurs filets de pêche, des pirogues-supérettes, etc… 

On traverse ensuite la forêt inondée, avec des arbres centenaires à moitié dans l’eau. 
Vraiment magnifique. 

Après 2h de ballade sur le lac, nous retournons sur la terre ferme et partons pour l’école.




La gendarmerie
L'école sur pilotis





L'école :

Après avoir franchi le chemin très chaotique (ils le refont petit à petit, mais il y a du boulot !) nous arrivons enfin à l’école. Les bâtiments sont magnifiques, peints en orange, avec une allée et un porte-drapeau. Le terrain est immense, s’étend sur 200 mètres de long par 80 mètres de large.

  Le premier bâtiment contient les 5 salles de classe, et des toilettes garçons et filles. Derrière, ont trouve un terrain de badminton/volley, et un terrain de basket/foot. 


Puis un autre bâtiment avec tables et bancs : la cantine et enfin le bâtiment du logement des profs. Ils sont hébergés sur place et touchent une prime d’éloignement en plus de leur salaire, afin qu’ils soient tout le temps là pour assurer les cours. Normalement, les profs au Cambodge sont employés à mi-temps et sont payés 50 $. Ici, ils sont à temps complet, payés double et hébergés.





Les journées se divisent en deux parties : le matin et l’après-midi. En tout, 300 enfants inscrits, 35 enfants par classe, la moitié vient étudier le matin et l’autre moitié l’après-midi. 

Mais ils ne sont jamais au complet (maxi 25 élèves par classe au final, car beaucoup ne viennent pas pour aider leurs parents). Le petit-déjeuner est offert à ceux du matin et le déjeuner à ceux de l’après-midi. 
Les élèves sont âgés de 4 à 16 ans, et la demande est telle qu’ils doivent maintenant construire de nouvelles classes. 

Il  a également un projet de bibliothèque, pour que les adultes accèdent aussi aux livres et à la culture (énormément d’analphabètes dans la région, environ 90% dans les villages alentours). 

Pleins de beaux projets que nous a raconté tout au long de la journée le passionné Monsieur Lo, nous racontant aussi au passage les déboires de ce cher André Malraux au cours d’un de ses périples indochinois. 



Une journée vraiment très intéressante et instructive, qui nous aura permis de nous rendre compte des retombées concrètes liées aux actions de l’association « Don du Chœur ». (www.donduchoeur.ch)