samedi 22 juin 2013

Scenic Road le long de la côte Ouest


En route pour San Diego : Monterey, Carmel, Thousand Oaks, San Diego- du 13 au 15 juin – 309 et 175 miles (497 et 281km)

Ju : "Au programme 750 kilomètres, qu’on décide bizarrement d’un commun accord de faire en plusieurs étapes, puisqu’on veut à tout prix éviter les autoroutes et passer le long de la côte pacifique autant que possible, quitte à mettre deux fois plus de temps à atteindre notre destination : la première partie du trajet est sans réel intérêt, en effet on est un peu dans les terres mais c’est ce qui nous attend par la suite qui vaut le détour !






On arrive dans la ville de Monterey pour manger un morceau, et on nous conseille de passer par une route appelée « 17-mile road », qui offre apparemment  une jolie vue sur l’océan : seul hic, l’accès est payant (mais bon pas excessif c’est 10 dollars) mais on se dit que ça peut valoir le coup. Cette route est donc entourée par l’océan pacifique à l’Est et par des parcours de golf célèbres à l’opposé (notamment Pebble beach). La côte est faite de falaises plutôt escarpées, les vagues sont plutôt massives, les cormorans et les mouettes qui squattent d’immenses blocs de pierre plutôt nombreux. 


 On fera ami-ami avec Tic et Tac (les vrais cette fois-ci, pas ceux de Disney !). C’est quand même à voir, même si un peu plus tard sur la route de San Diego on pourra observer des paysages tout aussi splendides sans avoir à payer ! Reste que certains points de vue sont à couper le souffle, notamment le « lone cypress » (voir photo).


Le lendemain on est vite de retour au volant, et cette fois on ne bougera pas de notre scenic drive chérie, puisqu’on pourra y rouler jusqu’au prochain motel. C’est hyper sinueux mais on va encore en prendre plein les mirettes. Je vous épargne la vue sur les falaises et tout et tout puisque c’est la même chose pendant plus de 4 heures loool



On commence par aller faire un tour au « Julia Pfeiffer state park », où on nous avait recommandé une petite rando débouchant sur une crique apparemment splendide, malheureusement le chemin est inaccessible à ce moment là… tant pis on tente notre chance un peu plus loin, au « Big sur state park », et on aura plus de chance cette fois-ci : après une petite heure de marche, on arrive à une petite cascade d’eau au sommet d’une forêt où on retrouvera nos amis les arbres à gros troncs (on arrive à peine à faire la moitié du tour en s’y mettant à deux !). 

Quelques oiseaux magnifiques sont aussi au rendez-vous, notamment le « California Jay » avec cette robe bleue magnifique. Un moment bien sympa, très au calme puisqu’on ne croisera que quelques autres randonneurs.

On reprend ensuite la route jusqu’à une petite plage où bizarrement pas mal de touristes sont posés : en effet elle est remplie d’éléphants de mer, qui font 4 fois la taille des otaries de SF. Ils sont entassés les uns sur les autres, jouent, poussent des cris flippants et puent comme c’est pas permis. 


Allez, on file jusqu’à que Ségo me dise : « y’a des zèbres au bord de la route ». Comme je l’aime et que je ne veux pas qu’elle se vexe, je m’apprête à lui dire que les zèbres sont dans les zoos, ou en Afrique, mais PAS EN CALIFORNIE… mais je tourne les yeux vers le champ sur notre gauche et bordel oui ! Ce sont bien 3 zèbres qui sont là ! L’explication est simple : à quelques centaines de mètres de là, au sommet de la colline située derrière trône le « Hearst Castle », un palais géant appartenant à un magnat de la presse, William Random Hearst. 



Aujourd’hui transformé en musée pour bourges, il n’est accessible que par navettes et comme ce système nous fait c.. nous n’irons pas. 
Juste pour se rendre compte de la démesure du site :  56 chambres à coucher, 61 salles de bains, 19 salons, 50 hectares de jardins, piscines d'intérieur et extérieure (dont une contient plus d’1 million de litres d’eau beurkkk), courts de tennis, une salle de cinéma, un terrain d'aviation, et le plus grand zoo privé du monde !!! Voilà pour les présentations, et voilà pourquoi les zèbres…


On verra aussi pas mal de surfeurs, kite-surfeurs et autres véliplanchistes s’en donner à cœur joie, puisqu’ici les vagues et le vent sont toujours présents. Voilà on arrive à Thousand Oaks, une petite ville au Nord de Los Angeles. On y passera la nuit avant de terminer le chemin vers San Diego, chemin que nous ferons le lendemain… et oui on y est, à quelques kilomètres de la frontière mexicaine.

La suite au prochain épisode…"





Welcome to San Francisco !



San Francisco – du 10 au 13 juin – 180,55,50 et 161 miles jusqu’à Monterey (290,88, 80 et 260km)

Ju : "Notre road trip se poursuit et nous amène à la découverte d’une autre ville mythique en Californie : San Francisco. On se pose d’abord dans un petit pub à l’entrée de la ville, « l’Up and Under », dédié au rugby, avec au menu une salade « 4 nations » et une petite Guiness pour faire passer tout ça… Comme d’hab’ on commence doucettement en préparant notre découverte de « Frisco », le surnom de SF.




Je ne peux m’empêcher de faire un petit historique de la 4ème agglomération américaine (environ 7 millions de personnes vivent sur la baie), située à quelques encablures de la très technologique Silicon Valley, fief historique de la ruée vers l’or : ici bien sûr on retrouve Chinatown (le plus ancien du pays), le Golden Gate bridge et bien d’autres trésors au fil des différents quartiers qui la composent, mais SF est aussi connue pour sa tolérance envers les « minorités », d’où la présence de quartiers gays et hippies encore aujourd’hui (SF était le berceau des Beatniks, du Flower Power à la fin des années 60).

La ville fut construite par les Espagnols en 1776 mais ne connut un réel développement qu’en 1858 avec la période de la ruée vers l’or. Autre date marquante : le tremblement de terre de 1906 qui détruisit complètement la ville, notamment par le biais d’un gigantesque incendie qui fit rage pendant plus de 3 jours ! La charte de l’ONU fut signée ici également en 1945. Voilà les présentations sont faites on peut rentrer dans NOTRE découverte de SF.



Un des passages obligés de la ville, c’est l’embarcadero, la zone portuaire pour faire simple : comme souvent aux Etats-Unis, c’est devenu un peu chicos, avec tout un tas de magasins, restaurants et autres « tours » pour touristes de tous poils ; mais heureusement les jetées sont restées authentiques, et on peut y dénicher quelques jolies surprises…

C’est le cas du Pier 33 (jetée, ponton) qui a été privatisé par une bande de charmants phoques : ils sont ici chez eux, et passent leur temps à hurler, plonger, se chamailler ou tout simplement se faire dorer la pilule. Ne cherchez plus les stars de SF, elles sont ici !

En continuant notre promenade, on tombe par hasard sur un hangar transformé en musée (The musee Mecanique) et si l’entrée ne paye pas de mine, on hallucine une fois dedans : c’est la mecque des jeux mécaniques en tout genre : vieilles bornes d’arcade, anciennes diseuses de bonne aventure, liseuses de films en mode « frères lumière », machine à bras de fer, etc… l’impression d’être à une fête foraine voilà 100 ans c’est énorme, on adore, on s’éclate ! Nous en profiterons pour faire des photos en noir et blanc dans un vieux photomaton, ça fera un bon souvenir.

Juste à côté, on peut observer quelques navires de guerre, notamment un sous-marin de la NAVY et même
si je ne suis pas fan de la chose, c’est assez impressionnant quand même !

D’ici, on a un joli point de vue sur la prison d’Alcatraz, mais après 2 tentatives infructueuses pour obtenir des billets, on abandonnera l’idée de la visiter, à regrets mais Al Capone ne nous verra pas cette fois-ci… Les billets sont déjà « sold out » sur internet pour les 2 semaines à venir. La dame de la billetterie nous dit que le seul moyen d’avoir encore des billets, c’est d’être à 7h du matin devant la billetterie afin de glaner les quelques tickets qu’il reste le matin. On se lève donc à 5h45 le lendemain, pour être bien à l’heure (on est à ½ heure de la ville)… mais il y a une déjà une queue de 70 personnes ! Elle a donné l’info à tout le monde, dégoutés quoi ! 


Ce sera quand même l’occasion pour moi de faire la rencontre de Camel Meriem, qui était là lui aussi en
vacances avec sa nana (et qui n’aura pas de billets non plus), et d’immortaliser ce petit moment. Pour ceux qui ne le connaissent pas c’est un joueur de foot qui a joué à Sochaux, Bordeaux, Marseille pour les plus connus mais aussi en équipe de France. Bien tranquille et très sympa le bonhomme, j’aime le joueur en tout cas !
 
La veille, on était allé faire un tour à Sausalito, une ville unique où on peut observer des maisons flottantes
(houseboats), construites par les hippies dans les années 60-70. Des couleurs, des décos sympas, plantes et fleurs au rendez-vous, bref on a beaucoup aimé ! On a un peu moins aimé la fameuse « maison bleue » adossée à la colline de Maxime Le Forestier : nan mais allo quoi ! Pas de colline mais une rue toute simple, et la maison ressemble à n’importe quelle autre…


Pour la petite histoire cette chanson est née après que son auteur ait gagné un concours de musique en Angleterre : direction SF et ses hippies, c’est là qu’il vécu quelques temps dans cette maison entre pétards et guitare, avant de devoir repartir en France. Le Forestier reçu alors une lettre de ses amis haut perchés lui expliquant qu’il leur manquait beaucoup, et préféra leur répondre par une chanson !

Autre endroit original : Lombard Street. La rue ici est tellement pentue qu’on y a construit une route faite de 8 virages très serrés, ce qui lui permet d’obtenir le titre de « route la plus sinueuse des USA ». Rajoutez à cela des maisons soignées de chaque côté et des parterres de fleurs et autres buissons taillés au millimètre et vous obtenez un chouette endroit.



 

C’est aussi en haut de cette rue que passe un des fameux cable-car (tramway à traction par câble) de SF : ils sont les derniers au monde à être toujours actifs. Ces wagons font partie des icônes de la ville et ont été créés en 1873 ! Malheureusement seuls les touristes les utilisent, et le prix d’un trajet est exorbitant. On ne montera donc pas dans une des 3 lignes en service mais on aura l’occasion d’en prendre pas mal en photo.






Nous passerons aussi devant le mythique stade de baseball des Giants ! Les autres équipes professionnelles de la ville étant les 49ers en foot US et les Golden State Warriors, mais ça n’intéresse peut-être que moi…

San Francisco abrite aussi plusieurs parcs, le principal étant le Golden Gate Park, où on ira passer une après-midi, le point culminant se trouvant au sommet de la tour du musée d’art contemporain d’où on a une magnifique vue panoramique sur une partie de la ville et de sa baie.

Et puis en parlant de belle vue, on ne peut pas quitter SF sans avoir parlé de son Golden Gate bridge, pont suspendu qui fut le plus long au monde jusqu’en 1964, considéré par certains comme une des 7 merveilles du monde. C’est plus sa forme et sa couleur qui impressionnent, puisque d’autres ponts ont depuis largement dépassé cet ouvrage en longueur. La ville possède aussi le Bay Bridge, moins impressionnant mais il mérite quand même une ligne ici.

Il est temps pour nous de prendre la route vers le Sud et San Diego… See you later !"

De la vallée de la mort à Yosemite Park



Death Valley, Yosemite Park- du 6 au 9 juin 2013 

Beatty, Death Valley, Bishop  – 6 et 7 juin – 123 miles et 256 miles (198km et 412km)

Après les artifices de Vegas, nous voilà bientôt dans le néant de la vallée de la mort. On se pose dans un hôtel avant l’entrée du parc, histoire de pouvoir y aller très tôt le lendemain matin, comme conseillé.

Car en effet, il fait chaud dans la Death Valley : c’est d’ailleurs l’endroit où on a enregistré la température la plus élevée sur Terre : 56,7 degrés (c’était en 1913).




Non, nous on va passer la matinée là bas, de 7h du matin à 11h, c’est amplement suffisant. Le thermomètre du visitor center indiquera 111°F… Soit 44 ° Celsius ; et ben c’est chaud, très chaud ! 

Pour visiter, il y a pas mal de consignes à suivre : avoir le plein d’essence (le seul moyen de visiter ce désert est en voiture avec la climatisation), rester sur les routes goudronnées, visiter avant midi ou après 5heures. Il faut également emmener au minimum 2 litres d’eau. 


Okay, c’est parti ! On s’arrête à Natural bridge en premier, Ju fait quand même la petite marche pour aller prendre en photo l’arche, mais c’est dur, et il revient dégoulinant.

Nous parcourons ensuite Badwater (point le plus bas en Amérique du Nord avec une altitude de 85,5 mètres en dessous du niveau moyen de la mer). C’est une zone avec une croûte de sel durci et des éclats de terre séchée. Je reviens dans la voiture dehors après moins de 10 minutes, mais je suis déjà assoiffée et j’ai mal à la tête (pour vous prouver comme cette chaleur est étouffante). 

 


 La suite de la route nous mènera au « Devils golf course » (parcours de golf du diable, la légende voulant qu’il n’y ait que le diable qui s’y attarde), « Artist’s Palette » (pour ses couleurs et sa route en looping), « Mesquite Sand Dunes » (qu’on voit de loin car le sable est tellement chaud qu’il nous grillerait les pieds)...

Nous ressortons vers 12h du parc, et continuons notre route en direction du Yosemite Parc. Vu que c’est le week-end, on galère de nouveau a trouver un motel : tout est hors de prix ! On décide donc de s’arrêter avant, et de ne faire le Yosemite park qu’en une journée. C’est faisable, on se contentera juste des points les plus importants : la Tioga road, la Yosemite Valley, et Mariposa grove pour ses séquoias géants. Le parc fait plus de 3000 km2, il faut choisir !

Bishop, Yosemite, Merced – 8 et 9 juin – 264 miles et 0 miles repos (425km)

Le lendemain du coup, réveil tôt pour s’aventurer dans cette forêt géante. J’ai vraiment beaucoup aimé le Yosemite Parc : ça ressemble aux grandes forêts de chez nous, mais en dix fois plus grand… et avec des ours bruns en liberté (on n’en verra pas malheureusement, mais ceux qui font les longues randos en rencontrent quelque fois). On s’arrête pas mal de fois le long de la route, pour admirer le Mono Lake, les montagnes encore enneigées, les rivières et chutes d’eau gigantesques, les montagnes de granite en forme de dômes ou de pics.



 

Contrairement à la Death Valley, qui n’est pourtant pas très loin, il fait frais dans le Yosemite Park : 20-25°
max. Et ça fait du bien !

Et nous voilà enfin à Mariposa Grove, ou se trouvent les Séquoias géant. C’est une magnifique ballade au milieu d’arbres impressionnants. Le plus vieux, le « grizzly giant », a entre 1900 et 2400 ans. J’ai l’air bien petite devant cet arbre de 63 mètres de haut (et 28m de circonférence). 


Ce qui nous impressionnera le plus, ce sont les racines d’un séquoia, tombé il y a bien longtemps. Elles
s’étendent sur plus de 45 mètres (à la base pour offrir une base stable au tronc). Les séquoias n’ont pas de racines profondes : elles s’étalent près de la surface pour pouvoir capter l’eau. Amazingggg !

Et enfin le California Tunnel Tree, taillé en 1895 pour permettre le passage de la diligence. Là… je me sens jeune ! Franchement, ce parc en vaut vraiment la visite. On en a pris plein les yeux tout au long de la visite.



mercredi 12 juin 2013

Las Vegas, la cité aux milles tentations




Las Vegas (du dimanche 9 au jeudi 13 juin)

Ju : "J’ai depuis tout petit toujours été curieux de voir Las Vegas de mes propres yeux : voilà quand même
une ville on ne peut plus artificielle au bilan carbone on ne peut plus désastreux mais qui a fasciné et fascine toujours des générations entières, ne serait-ce que par le côté mythique du lieu. Qu’on soit « gambler » (flambeur) ou pas, chacun de nous a imaginé au moins une fois dans sa vie arpenter le fameux « strip », passer une soirée dans un strip-club du coin (ou à un show de chippendales), ou tout simplement aller glisser quelques pièces dans une bonne vieille machine à sous !!!

Nous voilà donc installés au Quad (hôtel situé en plein centre du strip) pour un peu plus de 3 jours, dans une chambre bien insonorisée qu’on aura eu pour une bouchée de pain (à peine plus de 30 dollars par nuit), et avec une bouteille de vodka offerte (dommage qu’elle ait été infecte et qu’on ait pas pu en profiter d’ailleurs !) Le premier après-midi, on ira faire un petit tour des principaux hôtels, histoire d’en prendre plein la vue.



Il faut dire qu’il y a de quoi : au Venetian, vous pouvez faire un tour de gondole, le New-York New-York possède son propre « roller coaster » (grand 8) ainsi qu’une statue de la Liberté, le Mirage a un volcan qui entre en éruption toutes les heures et des tigres blancs, le Paris a évidemment une Tour Eiffel, le Treasure Island propose gratuitement et plusieurs fois par jour un « show » dont les Américains ont le secret avec des pirates, des tirs au canon, un naufrage de navire en temps réel et des explosions dans tous les sens ! Et sans oublier les fameuses fontaines du non moins prestigieux Bellagio, aperçues dans Ocean’s eleven.

En dehors cela, vous pouvez évidemment payer une fortune pour aller écouter Céline Dion ou David Guetta, essayer de percer le secret des tours de David Copperfield, aller assister à un championnat du monde de boxe poids-lourd, survoler la ville et les environs en hélico, bref ici tout ou presque est possible… Coca-cola a aussi son magasin sur plusieurs étages, tout comme M&m’s, Harley Davidson et consorts.




Passons maintenant au Vegas historique, appelé ici « downtown » : il s’agit en fait d’une grosse artère située à quelques kilomètres plus au nord du strip, et où l’atmosphère est à la fois moins bourgeoise et comme souvent plus festive : ici les fringues et boutiques de marque laissent la place aux artistes de rue, les façades surfaites et flambant neuves sont remplacées par des bâtiments massifs et hyper colorés (record d’ampoules au mètre carré battu !), et les gens qu’on croise s’habillent plus au K-mart que chez Prada.


A peine sortis du parking, on lève la tête et on aperçoit que la rue est recouverte sur toute sa longueur par une voûte un peu spéciale puisqu’elle est constituée d’énormes écrans géants, et juste en-dessous d’une tyrolienne géante : on entend à peine les cris des touristes sanglés, recouverts par un sosie d’Elvis qui beugle dans son micro sur une scène adjacente. Un peu plus loin, c’est une petite nana qui chante –faux- avec énergie, ici un artiste-peintre fait une perf en live, là-bas c’est un mime qui imite Stevie Wonder, encore plus loin un barman en pleine séance de jonglage… bref dès qu’on détourne les yeux quelque part, il se passe quelque chose.

L’atmosphère est beaucoup moins cul-serrée qu’ailleurs et on passera une très bonne soirée ici. C’est aussi le dernier endroit où on peut jouer aux machines à sous avec de vraies pièces, toutes les machines du strip étant désormais « à tickets »  snifff… 

Pour revenir à notre hôtel, je n’y ferai qu’un seul tournoi de poker pour l’échauffement, la salle de jeu n’étant pas terrible, mais on peut y jouer au black-jack avec comme croupier Michael Jackson ou encore Tina Turner, au crap’s, à la roulette ou autres, comme PARTOUT ici (ils mettent des machines au supermarché, dans les banques, à la laverie, partout où il y a de la place en somme). On croisera même les futures candidates de Miss America, en tournage à Vegas.



Non pour le jeu, j’irai au Venetian, à l’Aria et au Rio. Des tournois ici, il y en a chaque jour que Dieu fait (ou pas), à toute heure du jour ou de la nuit, et pour toutes les bourses : je commence à comprendre pourquoi ils mettent des vitres en plexiglas de chaque côté des ponts qui relient les hôtels entre eux, pensant au nombre de pigeons qui doivent jouer leur maison ici. C’est à la fois impressionnant et flippant : tout est fait pour que vous finissiez à une table ou devant une machine (alcool et boissons en tout genre gratuites, un petit dollar à l’hôtesse et le tour est joué, système de cartes de fidélité vous donnant des réductions sur tout et n’importe quoi…), je suis content de m’être fixé une limite dès le départ. 

Du coup je ne ferai que 2 tournois intéressants dont je vous passe les détails (les initiés auront déjà eu le
résumé en question), en tout cas j’ai pu rencontrer des gars super sympas aux différentes tables et j’ai pris du plaisir, c’était le but lol.

J’ai également eu la chance de pouvoir aller voir jouer les pros, puisque le WSOP (pour faire simple les championnats du monde de poker) se tenait au casino RIO : j’y ai aperçu quelques têtes connues (pour les connaisseurs Doyle Brunson, John Juanda, Phil Ivey, Johnny Chan et Greg Raymer –voir photo-) et pu discuter avec certains d’entre eux, et ce fut bien sympa ;-)

Sachez aussi que dès qu’on sort un tout petit peu de la ville, le paysage vous rappelle immédiatement qu’on est ici au milieu du désert du Nevada, avec des températures sympas (de 36 à 45°C…), et qu’une fois rentrés à l’hôtel, on est bien contents de pouvoir piquer une tête dans la piscine (ici le bronzage est rapide et efficace !). D’ailleurs un des tafs de rue les plus développés c’est vendeur d’eau fraîche, juste après les distributeurs de flyers porno bien sur ! 

De l’eau on va en avoir besoin, puisque voici venu le temps de quitter le Disneyworld du jeu, la cité du vice, pour retourner plus près d’une dame nature bafouée et malmenée par l’existence même de Las Vegas : direction la « Death Valley » !!! On the road again ;-))

Heureusement, on a pu changer la voiture entre temps, l’assurance marche et ne nous comptera normalement rien pour l’éclat au pare-brise. Du coup, j’en profite pour faire le kéké et prend une grosse Honda Accord, histoire d’être confort quoi !"