En route pour San
Diego : Monterey, Carmel, Thousand Oaks, San Diego- du 13 au 15 juin – 309
et 175 miles (497 et 281km)
On arrive dans la ville de Monterey pour manger un morceau,
et on nous conseille de passer par une route appelée « 17-mile road »,
qui offre apparemment une jolie vue sur
l’océan : seul hic, l’accès est payant (mais bon pas excessif c’est 10
dollars) mais on se dit que ça peut valoir le coup. Cette route est donc
entourée par l’océan pacifique à l’Est et par des parcours de golf célèbres à l’opposé
(notamment Pebble beach). La côte est faite de falaises plutôt escarpées, les
vagues sont plutôt massives, les cormorans et les mouettes qui squattent d’immenses
blocs de pierre plutôt nombreux.
On fera ami-ami avec Tic et Tac (les vrais
cette fois-ci, pas ceux de Disney !). C’est quand même à voir, même si un
peu plus tard sur la route de San Diego on pourra observer des paysages tout
aussi splendides sans avoir à payer ! Reste que certains points de vue
sont à couper le souffle, notamment le « lone cypress » (voir photo).
Le lendemain on est vite de retour au volant, et cette fois
on ne bougera pas de notre scenic drive chérie, puisqu’on pourra y rouler jusqu’au
prochain motel. C’est hyper sinueux mais on va encore en prendre plein les
mirettes. Je vous épargne la vue sur les falaises et tout et tout puisque c’est
la même chose pendant plus de 4 heures loool
On commence par aller faire un tour au « Julia Pfeiffer
state park », où on nous avait recommandé une petite rando débouchant sur
une crique apparemment splendide, malheureusement le chemin est inaccessible à
ce moment là… tant pis on tente notre chance un peu plus loin, au « Big
sur state park », et on aura plus de chance cette fois-ci : après une
petite heure de marche, on arrive à une petite cascade d’eau au sommet d’une
forêt où on retrouvera nos amis les arbres à gros troncs (on arrive à peine à
faire la moitié du tour en s’y mettant à deux !).
On reprend ensuite la route jusqu’à une petite plage où
bizarrement pas mal de touristes sont posés : en effet elle est remplie d’éléphants
de mer, qui font 4 fois la taille des otaries de SF. Ils sont entassés les uns
sur les autres, jouent, poussent des cris flippants et puent comme c’est pas
permis.
Allez, on file jusqu’à que Ségo me dise : « y’a des
zèbres au bord de la route ». Comme je l’aime et que je ne veux pas qu’elle
se vexe, je m’apprête à lui dire que les zèbres sont dans les zoos, ou en
Afrique, mais PAS EN CALIFORNIE… mais je tourne les yeux vers le champ sur
notre gauche et bordel oui ! Ce sont bien 3 zèbres qui sont là ! L’explication
est simple : à quelques centaines de mètres de là, au sommet de la colline
située derrière trône le « Hearst Castle », un palais géant appartenant
à un magnat de la presse, William Random Hearst.
Aujourd’hui transformé en musée pour bourges, il n’est accessible que par navettes et comme ce système nous fait c.. nous n’irons pas.
Juste
pour se rendre compte de la démesure du site : 56 chambres à coucher, 61 salles de bains, 19
salons, 50 hectares de jardins, piscines d'intérieur et extérieure (dont une
contient plus d’1 million de litres d’eau beurkkk), courts de tennis, une salle
de cinéma, un terrain d'aviation, et le plus grand zoo privé du monde !!!
Voilà pour les présentations, et voilà pourquoi les zèbres…
La suite au prochain épisode…"