Ju : « Bali, Bali, Bali… Difficile de décrire
cette île indonésienne tant les mots semblent superflus : on ne peut qu’admirer
la beauté et la diversité des paysages qu’on y trouve. Les Balinais font preuve
d’une ouverture d’esprit incroyable, sont accueillants comme rarement ailleurs,
et s’intéressent à ceux qui comme nous viennent à leur rencontre, sans qu’aucune
perspective commerciale ne se cache derrière les sourires croisés ici et là.
Désolé si j’en fais trop mais c’est la
réalité : 3 semaines ici c’est presque rien, les jours auront
défilé comme des heures ou presque, et on se sent déjà comme à la maison…
Tout n’avait pourtant pas forcément démarré de la meilleure
des manières, puisqu’à notre descente de l’avion, on part se poser à Kuta, une
station balnéaire située au sud de la capitale Denpasar : le décor ici n’a
rien d’authentique, bien au contraire : boutiques qui pullulent, touristes
Russes, Australiens qui se remplissent de bière à longueur de temps dans des
bars hors de prix.
Kuta est un spot qui n’a pour seul intérêt de disposer de longues plages où les vagues déchaînées font le bonheur des surfeurs.
Kuta est un spot qui n’a pour seul intérêt de disposer de longues plages où les vagues déchaînées font le bonheur des surfeurs.
Ok alors
allons louer une planche… La suite c’est environ une demi-heure et 6 vagues plus
tard, avec notre planche qu’on traîne jusqu’au magasin de location, en deux
morceaux : résultat 40 euros de caution ça commence à faire cher de l’heure ! Ségo, qui entre temps était aller se rincer dans la mer, marche sur une abeille et paff.... une bonne piqure qui fait du bien. Heureusement pas allergique, elle ne gonflera pas du pied, par rapport à son oeil le lendemain, sans raison ! On aurait dit qu'elle avait pris un gnon.
Heureusement ici on peut louer un scoot et faire le plein
pour une bouchée de pain, et donc s’enfuir au plus vite de cette ville et
de ses vendeurs omniprésents et omnichiants : à quelques kilomètres de là Hugo,
un pote d’Aurélien, a ouvert voilà 8 mois le « Joli restaurant »,
avec son associé, et ces deux Corses proposent une carte digne de bons restos
gastronomiques gaulois, en plus d’être vraiment sympas.
C’est un peu le rendez-vous des expats et pour pas si cher on y mange des plats vraiment succulents (mention spéciale à la tarte au citron meringuée !). Pour le coup on aura même pas eu régler quoi que ce soit, Hugo nous annonçant au moment de la cuenta que nous sommes invités par Aurélien (merci encore au passage !!).
C’est un peu le rendez-vous des expats et pour pas si cher on y mange des plats vraiment succulents (mention spéciale à la tarte au citron meringuée !). Pour le coup on aura même pas eu régler quoi que ce soit, Hugo nous annonçant au moment de la cuenta que nous sommes invités par Aurélien (merci encore au passage !!).
Les + de Kuta (malgré tout) : un mini-marché de nuit pour
manger vraiment pas cher et des mini-markets tous les 100 m pour la dépann…
Les environs de Kuta et plus précisément la presqu’île tout
au Sud de l’île sont farcis de Resorts tous plus beaux les uns que les autres,
et entre ces hôtels subsistent heureusement quelques petits ports de pêche qui
ne paient pas de mine mais qui méritent néanmoins le détour : on montrera
le nez de notre scoot à Jimbaran, Uluwatu et Nusa Dua notamment : ici c’est
pour la farniente et la bronzette.
On ira aussi passer un après-midi au marché de Denpasar qui
a une particularité étonnante : c’est un immense parking le matin qui se
vide au milieu de la journée pour laisser place à une fourmilière de stands à
la nuit tombée : ce marché de nuit est l’endroit pour manger local, et
pour y déguster brochettes de poulet satay, nasi goreng et autres délices du
coin. Mais on peut aussi y acheter des machettes, des fruits, des tongs, ou
tout ce qu’on peut imaginer ! Sur la route du retour on trouvera d’ailleurs
de petits rouleaux de farine de riz cuits à la vapeur et saupoudrés de miettes
de coco… hummmmmm un délice (on en avait entendu parler dans l’épisode du
globe-cooker à Bali pour les connaisseurs).
Ah j’allais oublier : mention spéciale gentillesse à Evi, la gérante d’une petite cantine où on s’est arrêtés pour manger en allant à Denpasar. Elle nous aura reçu avec un sourire XXL et appris quelques phrases pratiques en Indonésien pour notre séjour.
Ah j’allais oublier : mention spéciale gentillesse à Evi, la gérante d’une petite cantine où on s’est arrêtés pour manger en allant à Denpasar. Elle nous aura reçu avec un sourire XXL et appris quelques phrases pratiques en Indonésien pour notre séjour.
Voilà il est temps pour nous de nous enfoncer dans les
terres à la découverte du vrai Bali : direction Ubud ! Nous y passerons
nos deux premiers jours à l’hôtel Ananda, où Ségo était déjà venue voilà 16 ans
avec ses parents et sa famille lors de leur voyage autour du monde : le
cadre est bluffant, les différentes chambres et villas étant séparées par une
ribambelle de rizières entretenues comme nulle part ailleurs, la végétation
dense d’un vert presque irréel. Notre chambre est splendide, et donne sur une
des 3 piscines du complexe. Le luxe à la cambrousse, on peut se balader sur des
kilomètres, et croiser écureuils, araignées et libellules démesurées, et quelques
papillons magnifiques (merci Jp pour le cadeau !).
Et c’est justement sur un de ces petits chemins que nous
ferons la connaissance de Jean, un retraité Québecois qui nous accompagnera
pendant notre séjour, et que nous pourrons visiter si tout se passe bien à la
fin de notre périple. C’est grâce à lui que nous rencontrons Agnès, une
Indonésienne de Jakarta qui habite dans un village à quelques minutes de scoot
d’Ubud (Payogan), et chez qui nous logerons le reste de notre séjour : grande
chambre, salle de bain et tout le tralala mais surtout une cuisine rien qu’à
nous qui va nous permettre, enfin, de nous faire la popote !
C’est avec Agnès et Jean d’ailleurs qu’on ira passer une
journée à la montagne, rejoindre un ami danseur de notre hôte : on est
accueillis à notre arrivée par un ptit déj’ à la sauce balinaise avec pommes de
terre coco et jus de noix de coco frais à même le fruit, ça fait un bien fou
après une route plus que cahotique en 4x4 cross-over, alors que nous sommes
dans une vieille VW orange qui est plus proche d’une Mehari ou d’une voiturette
de golf… (on est avec le chauffeur d’Agnès et sa copine, également employée).
La suite c’est une ballade au milieu des rizières en étage,
dans un décor juste somptueux, jusqu’à une maison paumée au milieu de la jungle
genre « la petite maison dans la
prairie » revisitée : on aura droit à une demo de danse locale
par Agung, puis retour au village pour un repas délicieux : sardines aux
herbes, poisson séché, pommes de terres aux légumes plusieurs sortes de riz
(rouge, blanc). On se régale et on tomberait bien pour une tite siestounette
dans un hamac mais on veut aller voir le mont Batur, un des volcans de Bali.
Agnès nous prend donc cette fois avec Jean dans sa voiture et on s’arrête dans
un petit café qu’elle connait bien pour admirer la vue sur le Batur et le lac
voisin… Voyez vous-même !!!
Les petits du village ont adoré les crêpes de Ségo ! |
De retour à Ubud on ira se faire masser, le meilleur des massages qu’on ait eu jusqu’à maintenant, pour 18 dollars à 2 ! On ira ensuite au Nord, à Lovina, pour se rendre compte qu’effectivement le sable y est noir, résidus volcaniques obliges. On empruntera une route de montagne assez ouf pour y aller, et si Lovina n’a rien de très particulier, on y mange très bien.
Le lendemain, pour retourner chez Agnès, on se perdra un peu dans les montagnes, faisant une bonne heure et demie de scoot pour se retrouver au point de départ lol
Ayant retrouvé notre chemin, l’instinct de Ségo « the
Snakehunter » va se remettre en route : pour ceux qui se souviennent,
elle avait roulé en vélo sur un serpent au Laos, le tout sans s’en rendre
compte, mais heureusement la bestiole était mourante. Et bien cette fois, dans
une pente à 20% et un virage très serré, elle a éclaté un serpent vert fluo, le
bruit nous ayant fait croire que notre pneu avait éclaté : un Balinais qui
s’était arrêté là de peur de se faire mordre nous a regardé comme si on était
des Martiens, le sourire aux lèvres. Il en profitera pour achever la bestiole
avec une grosse pierre, pas très rassuré quand même ! ET DE 2 !!! »
(Ségo : « En effet, le serpent c’est fait éclaté en deux sous mes
roues, mais vaux mieux ça que de s’être retrouvé face à face. )
On testera également les sources chaudes, pas très loin du volcan.
On testera également les sources chaudes, pas très loin du volcan.