dimanche 27 janvier 2013

Bali, partie 1 (De Kuta à Ubud)

 Bali, partie 1 (du 11 au 25 janvier 2013)

Ju : « Bali, Bali, Bali… Difficile de décrire cette île indonésienne tant les mots semblent superflus : on ne peut qu’admirer la beauté et la diversité des paysages qu’on y trouve. Les Balinais font preuve d’une ouverture d’esprit incroyable, sont accueillants comme rarement ailleurs, et s’intéressent à ceux qui comme nous viennent à leur rencontre, sans qu’aucune perspective commerciale ne se cache derrière les sourires croisés ici et là. Désolé si j’en fais trop mais c’est la  réalité : 3 semaines ici c’est presque rien, les jours auront défilé comme des heures ou presque, et on se sent déjà comme à la maison… 



 Tout n’avait pourtant pas forcément démarré de la meilleure des manières, puisqu’à notre descente de l’avion, on part se poser à Kuta, une station balnéaire située au sud de la capitale Denpasar : le décor ici n’a rien d’authentique, bien au contraire : boutiques qui pullulent, touristes Russes, Australiens qui se remplissent de bière à longueur de temps dans des bars hors de prix. 


Kuta est un spot qui n’a pour seul intérêt de disposer de longues plages où les vagues déchaînées font le bonheur des surfeurs. 

 











Ok alors allons louer une planche… La suite c’est environ une demi-heure et 6 vagues plus tard, avec notre planche qu’on traîne jusqu’au magasin de location, en deux morceaux : résultat 40 euros de caution ça commence à faire cher de l’heure ! Ségo, qui entre temps était aller se rincer dans la mer, marche sur une abeille et paff.... une bonne piqure qui fait du bien. Heureusement pas allergique, elle ne gonflera pas du pied, par rapport à son oeil le lendemain, sans raison ! On aurait dit qu'elle avait pris un gnon. 

Heureusement ici on peut louer un scoot et faire le plein pour une bouchée de pain, et donc s’enfuir au plus vite de cette ville et de ses vendeurs omniprésents et omnichiants : à quelques kilomètres de là Hugo, un pote d’Aurélien, a ouvert voilà 8 mois le « Joli restaurant », avec son associé, et ces deux Corses proposent une carte digne de bons restos gastronomiques gaulois, en plus d’être vraiment sympas. 


C’est un peu le rendez-vous des expats et pour pas si cher on y mange des plats vraiment succulents (mention spéciale à la tarte au citron meringuée !). Pour le coup on aura même pas eu régler quoi que ce soit, Hugo nous annonçant au moment de la cuenta que nous sommes invités par Aurélien (merci encore au passage !!).




Mmmmmmmm !!! J'en salive encore !

Les + de Kuta (malgré tout) : un mini-marché de nuit pour manger vraiment pas cher et des mini-markets tous les 100 m pour la dépann… 
Les environs de Kuta et plus précisément la presqu’île tout au Sud de l’île sont farcis de Resorts tous plus beaux les uns que les autres, et entre ces hôtels subsistent heureusement quelques petits ports de pêche qui ne paient pas de mine mais qui méritent néanmoins le détour : on montrera le nez de notre scoot à Jimbaran, Uluwatu et Nusa Dua notamment : ici c’est pour la farniente et la bronzette.


On ira aussi passer un après-midi au marché de Denpasar qui a une particularité étonnante : c’est un immense parking le matin qui se vide au milieu de la journée pour laisser place à une fourmilière de stands à la nuit tombée : ce marché de nuit est l’endroit pour manger local, et pour y déguster brochettes de poulet satay, nasi goreng et autres délices du coin. Mais on peut aussi y acheter des machettes, des fruits, des tongs, ou tout ce qu’on peut imaginer ! Sur la route du retour on trouvera d’ailleurs de petits rouleaux de farine de riz cuits à la vapeur et saupoudrés de miettes de coco… hummmmmm un délice (on en avait entendu parler dans l’épisode du globe-cooker à Bali pour les connaisseurs). 

Ah j’allais oublier : mention spéciale gentillesse à Evi, la gérante d’une petite cantine où on s’est arrêtés pour manger en allant à Denpasar. Elle nous aura reçu avec un sourire XXL et appris quelques phrases pratiques en Indonésien pour notre séjour.

Voilà il est temps pour nous de nous enfoncer dans les terres à la découverte du vrai Bali : direction Ubud ! Nous y passerons nos deux premiers jours à l’hôtel Ananda, où Ségo était déjà venue voilà 16 ans avec ses parents et sa famille lors de leur voyage autour du monde : le cadre est bluffant, les différentes chambres et villas étant séparées par une ribambelle de rizières entretenues comme nulle part ailleurs, la végétation dense d’un vert presque irréel. Notre chambre est splendide, et donne sur une des 3 piscines du complexe. Le luxe à la cambrousse, on peut se balader sur des kilomètres, et croiser écureuils, araignées et libellules démesurées, et quelques papillons magnifiques (merci Jp pour le cadeau !). 














Et c’est justement sur un de ces petits chemins que nous ferons la connaissance de Jean, un retraité Québecois qui nous accompagnera pendant notre séjour, et que nous pourrons visiter si tout se passe bien à la fin de notre périple. C’est grâce à lui que nous rencontrons Agnès, une Indonésienne de Jakarta qui habite dans un village à quelques minutes de scoot d’Ubud (Payogan), et chez qui nous logerons le reste de notre séjour : grande chambre, salle de bain et tout le tralala mais surtout une cuisine rien qu’à nous qui va nous permettre, enfin, de nous faire la popote !

C’est avec Agnès et Jean d’ailleurs qu’on ira passer une journée à la montagne, rejoindre un ami danseur de notre hôte : on est accueillis à notre arrivée par un ptit déj’ à la sauce balinaise avec pommes de terre coco et jus de noix de coco frais à même le fruit, ça fait un bien fou après une route plus que cahotique en 4x4 cross-over, alors que nous sommes dans une vieille VW orange qui est plus proche d’une Mehari ou d’une voiturette de golf… (on est avec le chauffeur d’Agnès et sa copine, également employée).

 




La suite c’est une ballade au milieu des rizières en étage, dans un décor juste somptueux, jusqu’à une maison paumée au milieu de la jungle genre « la petite maison dans la prairie » revisitée : on aura droit à une demo de danse locale par Agung, puis retour au village pour un repas délicieux : sardines aux herbes, poisson séché, pommes de terres aux légumes plusieurs sortes de riz (rouge, blanc). On se régale et on tomberait bien pour une tite siestounette dans un hamac mais on veut aller voir le mont Batur, un des volcans de Bali. Agnès nous prend donc cette fois avec Jean dans sa voiture et on s’arrête dans un petit café qu’elle connait bien pour admirer la vue sur le Batur et le lac voisin… Voyez vous-même !!!

Les petits du village ont adoré les crêpes de Ségo !
  
















De retour à Ubud on ira se faire masser, le meilleur des massages qu’on ait eu jusqu’à maintenant, pour 18 dollars à 2 ! On ira ensuite au Nord, à Lovina, pour se rendre compte qu’effectivement le sable y est noir, résidus volcaniques obliges. On empruntera une route de montagne assez ouf pour y aller, et si Lovina n’a rien de très particulier, on y mange très bien. 



Le lendemain, pour retourner chez Agnès, on se perdra un peu dans les montagnes, faisant une bonne heure et demie de scoot pour se retrouver au point de départ lol

Ayant retrouvé notre chemin, l’instinct de Ségo «  the Snakehunter » va se remettre en route : pour ceux qui se souviennent, elle avait roulé en vélo sur un serpent au Laos, le tout sans s’en rendre compte, mais heureusement la bestiole était mourante. Et bien cette fois, dans une pente à 20% et un virage très serré, elle a éclaté un serpent vert fluo, le bruit nous ayant fait croire que notre pneu avait éclaté : un Balinais qui s’était arrêté là de peur de se faire mordre nous a regardé comme si on était des Martiens, le sourire aux lèvres. Il en profitera pour achever la bestiole avec une grosse pierre, pas très rassuré quand même ! ET DE 2 !!! » (Ségo : «  En effet, le serpent c’est fait éclaté en deux sous mes roues, mais vaux mieux ça que de s’être retrouvé face à face. )




On testera également les sources chaudes, pas très loin du volcan.






La petite au café du Mont Batur

mardi 15 janvier 2013

Ecole Montessori d'HCM



Montessori Ho Chi Minh – 8 janvier 2012

A cause de l’expérience malheureuse de Phnom Penh (Montessori barricadé, avec garde refusant quoi que ce soit), nous avons préféré appeler avant. Nous avons pu joindre la directrice, très gentille, qui nous a permis de venir visiter dès le lendemain, mais sans les enfants (après l’école) et sans photos. On était bien déçus, mais elle nous ouvre les portes de son école, et c’est déjà génial. Rendez-vous est pris et le lendemain, nous atterrissons dans un petit quartier huppé du district 2 d’Ho Chi Minh (salons de thé, restaurants chicos, magasins vendant du Fauchon, bakery avec galette des Rois à 17$, …C’est officieusement le coin des expats). 

A 16h30, nous sommes donc devant l’enceinte de l’école, fermée par de grosses grilles et un gardien devant la porte. Mais cette fois-ci, on nous laisse entrer, et à l’intérieur, le décor change. C’est une petite école sympathique avec une belle cour de récréation, un petit bâtiment contenant les bureaux de la direction, un autre contenant la cantine et enfin le bâtiment principal, sur 3 étages avec les classes. 

Il y a deux campus de l’école Montessori, nous visiterons le premier situé à An Phu.

Nous sommes reçus par la directrice, qui nous confie à son assistante pour la visite. Une femme timide mais sympathique, venant d’Indonésie et parlant un peu le Français. La directrice, quand à elle, est vietnamienne. Elle a longtemps vécu à Pekin et c’est là qu’elle à découvert la méthode Montessori. Son école est la première à Ho Chi Minh (et même au Vietnam, si j’ai bien compris), et a été ouverte voila 5 ans.

Au rez-de-chaussée, on trouve la classe 18 mois-3 ans et la classe de Français.  Au premier étage la classe 3-6 ans et la bibliothèque, puis au troisième étage une autre classe de 3-6 ans. Le campus compte 40 enfants seulement, et les horaires de classe sont de 8h du matin à 15h. Les enfants peuvent ensuite faire des activités extra-scolaires jusqu’à 17h. Ils font d’ailleurs pas mal de choses, tel que des échecs ou du yoga !

Nous allons pouvoir rencontrer Giulia, prof 3-6 du troisième étage. C’est une italienne de Turin, ayant travaillé en Inde et au Mexique avant de venir enseigner, depuis 1 an, au Vietnam. Elle a une dizaine d’élèves dans sa classe seulement. Le matin, ils font beaucoup de discussions et de chansons autour de l’ellipse, puis chacun à son travail. Le midi, après le repas et la récréation, certains font la sieste et les autres ont un temps calme. L’après-midi est consacré à des activités plus « académiques », comme de l’écriture. 


Le matériel et la façon de faire semblent identiques ou très ressemblants aux autres écoles Montessori dans le monde.  

L’école est décorée de tous les dessins d’enfants, de leurs bricolages et peintures. En ce moment encore plus, car ils préparent le Têt -le nouvel an au Vietnam, qui se déroule début février cette année- : la fête a lieu le jour de la première nouvelle lune, au milieu de la période séparant le solstice d'hiver de l'équinoxe de printemps.

Pour vous donner un petit aperçu Ju a réussi à « voler » quelques clichés, en espérant que la piètre qualité des photos prises depuis l’Iphone vous permette quand même de vous faire une petite idée…

Une visite bien agréable qui pourra nous l’espérons déboucher sur de futurs échanges entre Genève et Ho Chi Minh !!!

Ho Chi Minh ? Saïgon ? à vous de voir !

Ho Chi Minh – 30 décembre 2012 au 10 janvier 2013

Nous voilà enfin à Ho Chi Minh (ou Saigon, c’est comme vous préférez !). A première vue, c’est une grande ville, mais moins étouffante et plus humaine que Bangkok. Nous trouvons une « room for rent » dans une petite rue du quartier 1, et nous voilà fin prêts pour aller explorer le coin. 

Le lendemain, on reste tranquille pour pouvoir profiter à fond du réveillon. Le soir, après avoir pris quelques renseignements, nous ne resterons pas avec les touristes (pas très intéressant(s)) mais on file dans un parc où l’événement est fêté par les Saïgonnais. 

On trouve sur le parc pleins de petits stands de spécialités des quatres coins du Vietnam, et une grande scène (comme à Can Tho) où les groupes se succèdent avec des chansons vietnamiennes (je ne suis pas très fan, mais c’est sympa quand même !). Vers minuit, l’animateur sur scène devient quasi-fou, saute de partout, fait le décompte….. 






Et Happy New Year everybody ! Voilà, nous sommes en 2013, et l’année commence bien sur avec la chanson… du Gangnam Style ! Normal, c’est LA référence ici. Les enfants connaissent la danse par cœur. Il y a des t-shirts, des tongs gangnam style, et on l’entend au moins 4/5 fois dans la journée, c’est clair !

Le nombre de personnes dans les rues est impressionnant, mais plus encore le nombre de scooter ! Déjà en tant normal, Ho Chi Minh est la ville aux 4 millions de scooters, mais le soir du 31 c’est encore plus impressionnant ! En essayant de traverser la rue, je resterai bloquée entre les scooters et les voitures pendant au moins 2/3 minutes, jusqu’à devoir escalader par-dessus une bécane pour pouvoir me libérer et retourner sur le trottoir. Impressionnant, et même oppressant à la fin, même en n’étant pas agoraphobe (Rudy tu ne pourrais pas tenir 2 heures ici !).

Les deux premiers jours de l’année 2013 ne seront pas très productifs, vu qu’on va rester coucher, malades tout les deux en même temps. On découvre grâce à ça les pharmacies vietnamiennes, pas mal du tout (elles ont même des marques françaises de médicaments, mais ont apprendra ensuite que certains sont des contrefaçons, comme les fringues, c’est fou !). 





Notre « room for rent » est très bien, la famille gentille, mais il ne faut pas trop y regarder concernant les rénovations et l’insalubrité de certains trucs tel que « la prise Cloclo », comme ont la surnommée ! Pas de commentaires, la photo en dit assez je pense. 

Après quelques jours d’éternuements et de multiples mouchages, ont peut enfin repartir de plus belle dans les rues de Saïgon. Dans les rues principales, où il y a pas mal de touristes, on y croise nombre de métiers de rue : les cireurs de chaussures (non, ont ne veux pas cirer nos tongs, merci !), les vendeurs de lunettes (« cheap, cheap, good price for you my friend ! »), les vendeuses de livres (qui après t’avoir montré leur bouquins te proposent la barrette de shit ou le sachet d’herbe qu’elles ont dans la poche, de la coke etc… le tout fort innocemment), mais également des barbiers de rue. 

Ju se laissera tenter par un petit rafraichissement du duvet, très agréable. N’arrivant pas à faire comprendre la coupe qu’il voulait pour sa barbe, il reviendra avec la barbiche à Jean-Luc, et ira vite terminer le travail tout seul avec son rasoir, tellement mon fou rire est grand !







Malgré les prix plus élevés ici, on trouvera néanmoins de toutes petites cantines bien sympathiques, avec une mention spéciale pour la boisson d’ici : le « gia-da ». C’est tout simplement du thé, mais très léger (ou à peine infusé), qu’on sert froid avec des glaçons. Très bon et très rafraichissant. Même Ju qui n’était pas un grand fan de thé s’y est mis. On a aussi pu boire des jus de fruits frais fabuleux, ananas- fruit de la passion – mangue et j’en passe. On y est retourné presque tout les jours tellement c’était bon !


Comme nous n’avions pas pu aller à Vinh Long et My Tho plus tôt (très compliqué pour trouver un bus, zones difficiles d’accès voir impossibles en scooter …), nous décidons, pour une fois, de prendre un « tour ». On propose une journée dans le delta du Mékong, à la découverte de My Tho et de ses îles. Même si c’est pas du tout notre truc, on décide de le faire, et on verra bien. Et bien on a vu !
Non, je ne vais pas être totalement négative, on a vu quand même des trucs sympa…. Mais bon, déjà quand j’ai vu le guide, avec sa tête de chinois, son béret et son micro, j’ai su qu’on avait fait une connerie. 

Les trucs positifs de la journée : la fabrication de petits bonbons à la noix de coco (malgré la visite très touriste), c’était cool de voir toute la méthode de fabrication), le thé au miel (très bon), le tour en barque dans les klongs en pleine mangrove, la dégustation de fruits (dont certains qu’on n’avait pas encore testé), les hamacs pendant l’heure du midi, et quelques ruches ouvertes permettant de voir les abeilles asiatiques en plein taf (plus petites que les européennes, mais fort travailleuses lol. 



Points négatifs de la journée : le guide et son micro (ça déjà c’est énervant), le temps à attendre entre chaque spot, le fait de devoir suivre le groupe. Le tour en calèche, avec ces pauvres chevaux qui ne demandent rien (surtout que la balade ne sert strictement à rien, on aurait pu marcher), les bourrins du groupe qui poussent dès qu’il y a un truc à goûter, et qui stagnent devant, comme s’ils n’avaient pas mangé depuis 3 jours. Les bonnes femmes après la balade en barques : « tips, tips, give me tips »… Bref toute la merde qu’on sert aux groupes de touristes.

Les jours suivants, ont a prévu pas mal d’activités à droite à gauche, et ont devient des pros avec les bus locaux, vraiment bon marché (5000 dongs = 25 cents de $). Heureusement, à la gare centrale, il y a un mec sympa qui nous aide bien : on prend donc vite nos repères. 


On va visiter le musée de la guerre, que je n’ai pas trouvé très intéressant, pour ma part. On peut y voir des chars de guerre, des photos, et une véritable guillotine française. Mais bon, je passe vite là-dessus (NB de Ju : pas si mal le musée, pas cher avec des illustrations magnifiques des reporters de guerre morts sur les champs de bataille et qui par leurs témoignages sur papier glacé ont fait comprendre aux Américains dans quel bordel ils s’étaient embarqués, provocant un peu partout sur la planète une prise de conscience générale, des manifestations dans toutes les grandes capitales et petit à petit le retrait des G.I. !!! Merci messieurs Capa, Doisnel et autres…).

On va ensuite voir les deux magnifiques bâtiments qu’il reste de la période française : Notre Dame de Saigon (et non de Paris), et la poste centrale.  La poste est en effet magnifique, abritée dans un immense bâtiment colonial maintenu en très bbon état. Toujours en service, et attention quel service, ce n’est pas la poste de chez nous (horaires 7h30 - 19h, voilà une poste efficace !). 




 



 











 Sur internet, un soir, je trouve un super parc aquatique : Dam Sen water Park. Cool, on prévoit d’y aller dès le lendemain. Le lendemain matin, on se prépare, tout bien, tout content, on descend et là ….. torrent de pluie. Grrr mais c’est pas possible ça ! Bon, on reporte donc au lendemain. On n’a pas était déçus… un vrai paradis aquatique, avec des toboggans monstrueux (le Kamikaze : 19 mètres), des attractions inédites (le boomerang, une sorte de rampe de skate, mais sur lequel tu glisses avec un bateau), et des toboggans casse-coup aussi (le twister, abrupt et super raide qui ressort sur un bol, mais qui au final te râpe plus les fesses qu’autre chose). [NB Ju : Ca devrait rappeler quelques souvenirs à Marine, Laetitia Excoff et Beb, il manquait juste un truc du genre « le sol se dérobe sous tes pieds » comme celui qu’on avait bien aimé en Suisse. Je nous ramène aussi un volant de badminton légèrement trafiqué qui se joue avec les pieds dans un sport-loisir hyper populaire et spectaculaire en Asie en général, au Cambodge et au Vietnam en particulier, ainsi qu’un ballon tressé pour jouer au sepak tacrew, sorte de tennis-ballon asiat’, excellent aussi !]

Et enfin, nous avons pu visiter la 1ère école Montessori de notre voyage : l’école Montessori d’Ho Chi Minh. Ce fut super intéressant, bien qu’un peu décevant certains aspects, que je vous raconterai dans un autre article !

Ça y est, nous sommes le 10 janvier 2013, cela fait 3 mois exactement que nous sommes parti ! Et là, on est à l’aéroport, en route pour l’Indonésie et son île des dieux : Bali.  C’est parti !!


Can Tho, le delta du Mékong


Can Tho – du 26 au 30 décembre 2012

Mercredi midi, départ de l’île…. Nous reprenons le bateau direction le continent. Après une traversée de 2h30 dans le coin VIP (on nous a placé direct là-bas, mais c’est pire que tout… On est tous coincés les uns contre les autres… Mettez-moi avec les locaux !!), nous arrivons enfin sur la terre ferme, et prenons direct le bus pour Can Tho. 4 heures de bus en plus avant d’arriver enfin. 

Malgré tout, le paysage est superbe, et au lieu d’écouter les histoires de Bellemare (pour les longs trajet de bus, on a réussi à se télécharger des livres audio de Coban, Musso ou des histoires de Bellemare justement, qui passent super bien), je vais rester la tête collée contre la fenêtre. Le soleil commence à s’en aller, puis il fait nuit (18h), et là, le long de la route, c’est incroyable : des guirlandes partout, les maisons décorées, et plein de crèches ! Des crèches géantes, toutes illuminées. Chacune rivalise avec sa voisine. C’est surprenant de voir cela, alors que sur l’île, pas trop de références à Noël justement. Egalement des bars à sieste, concept de Ju déjà pris ici : Des bars avec une trentaine de hamacs ici et là.
 On arrive vers 20h à Can Tho, le temps de trouver un hôtel, et la journée est finie. 

Le matin, on est réveillés par les innombrables klaxons qui résonnent de partout. Il faut le savoir, les vietnamiens conduisent avec leur klaxon. Aucun (ou presque) code de la route ici, c’est à celui qui sera le plus gros et à celui qui klaxonnera le plus ! 

Le premier jour, on décide de louer un scoot (ce n’est pas encore les tarés du volant comme à Saïgon, quoi que …). Première chose à faire, trouver une station service (les scooter sont toujours loués sans essence). On commence donc notre recherche, on demande ici et là comme on peut, en montrant le réservoir ou par des signes. Au bout d’un moment, au bord de la panne, on tombe sur un mec devant un hôtel qui nous montre une bouteille, qu’il veut aller remplir pour nous à la station. Okay, super cool, enfin quelqu’un qui peut nous aider. Je lui donne 50 000 dong (un plein fait 75 000 dongs environ) et il part. Puis revient 5 min après, avec la bouteille (1,5 litres, c’est important) remplie de gasoil. Nickel ! Sauf que… ben sauf qu’on a jamais vu notre monnaie. Moi qui pensait lui donner un bon pourboire, ben t’inquiètes, il se l’est fait tout seul le pourboire ! Un peu comme l’épisode de la cantine à Phu Quoc… C’est comme ça.

Nous partons ensuite à la recherche de nos tickets de bus pour Vinh Long, notre prochaine destination. Notre hôtel nous demandait 6 $ pour le trajet, au lieu de 1$, donc on veut aller voir par nous même à la station de bus, ce que l’on a fait à chaque fois pour la Thaïlande, le Laos ou le Cambodge, sans passer par des intermédiaires et des commissions. Mais alors quelle galère !! On a fait les 2 stations de bus (en se perdant bien correctement) et aucun renseignement, impossible de discuter avec quelqu’un. Aucun panneau en anglais, personne ne parlant anglais non plus, et franchement personne n’ayant envie de t’aider. On l’a ressenti comme ça en tout cas. 

Le soir, sur la grand place de la ville, ça bouge ! En effet, entre noël et le nouvel an, des concerts sont organisées chaque soir, une petite fête foraine amuse les enfants, petits et grands font des démonstrations de Taekwondo et la musique résonne dans tout les sens ! A même leur scooter sur la route, les gens admirent les nombreuses chorégraphies de la troupe sur scène. Certains ont même les énormes amplis devant eux et ça ne leur fait ni chaud ni froid. 

Le soir, nous tombons sur un restaurant (comme ils y en à parmi tant d’autres), mais la carte est légèrement spéciale : au menu on nous propose du serpent, du rat ou même des oiseaux grillés. Mmm mais quelle chance…. Chéri, on change de resto ?! Pas très compliqué d’ailleurs de manger du chien au Vietnam, avis aux amateurs nous on passe notre tour pour ce coup-là !
Nous trouverons également certaine référence européenne durant notre séjour à Can Tho, tel que le bar Leo Messi, le supermarché COOP ou encore le magasin Mami (Non, pas comme TATI mais presque).


















Le dernier matin, nous retournons à la cantine que nous avions bien aimé au début. Quel accueil ! Ha, des gens heureux de te voir et chaleureux, comme ça fait du bien ! La dame, nous ayant reconnu, avait l’air bien contente qu’on soit revenu chez elle. En plus de notre soupe, elle nous amènera en extra des légumes et du bouillon et pour finir une assiette entière de bananes ! On essaye de communiquer un peu avec elle, c’est vraiment galère car elle parle un tout petit peu anglais, mais avec un accent incompréhensible. A sa demande, je finirais par lui laisser mon adresse mail, en espérant qu’elle nous écrive (elle écrivait bien l’anglais).

Finalement, nous partons donc pour Ho Chi Minh fêter le réveillon ! Saigon nous voilà !