vendredi 9 novembre 2012

Luang prabang, la ville aux mille couleurs



Après une petite semaine de repos à Luang Prabang, voici (enfin !) la suite de nos aventure :
 
Du 1 au 7 novembre 2012 – Luang Prabang (Laos)

Ségo : « On arrive donc à Luang Prabang, ville du nord du Laos, enregistrée au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO. En effet c’est magnifique ! 

On se promène le soir dans la grand rue, certes touristique, mais avec des lampions partout, des maisons coloniales, et le marché artisanal. Il fait bon vivre ici, on va se poser un peu (on y restera au final 1 semaine !) afin de (vraiment) découvrir cette ville. 





Et en effet, elle regorge de coins super, qu’on découvre de jour en jour. D’abord, les abords du Mékong, avec toutes ses petites cantines au bord de l’eau.

Le soir, la rue se transforme en grand marché artisanal, chargé de stands colorés. Pendant que les adultes tiennent leurs échoppes, les enfants sont partout. Ils jouent, courent, dorment. 

Les bébés également sont là, à téter leur mère ou en train de grimper a quatre pattes sur la marchandise.





La journée, il fait une chaleur à tomber… Du coup, nous sortons le matin et ensuite en fin d’après-midi. 

En grimpant les nombreuses marches du « Mont Phousi », nous pouvons apercevoir le coucher de soleil, juste magnifique. On redescend vite pour tenter d’échapper aux innombrables moustiques pour qui nous ne sommes qu’on morceau de viande géant ! 

L’ancien palais royal est également très joli vu d’en haut (plus encore qu’à l’intérieur).




Pendant la semaine, nous dormirons dans deux hôtels différents (5 euros la nuit, qui dit mieux ?), au bord du Mékong. Dans le deuxième hôtel, une sacrée histoire nous est arrivée pendant la nuit.

Je l’intitulerai : "Ségo ruineuse de salle de bain, épisode 2". 

Bon, pour ceux qui ne connaissent pas la 1ere histoire, petit résumé : vacance en Tunisie il y a 2 ans, 1ère nuit à l’hôtel. A cause de gros orages, coupure d’eau et d’électricité dans tout le bâtiment. 
Nous allons manger dans le restaurant au rez-de-chaussée en attendant que le jus et la flotte reviennent. Moins d’une heure plus tard, nous retournons dans notre chambre, et je commence à rigoler car je vois de l’eau dans le couloir… sauf que l’eau venait de notre chambre !!! 
 En effet la douchette intime de la salle de bain était ouverte à fond, et toute la chambre était inondée, ainsi que les 2 autres chambres à coté. Résultat : 2 heures à tout essorer, à balancer l’eau dans l’escalier de service du 3eme étage, etc … Heureusement, tous les meubles étant surélevés dans la chambre, pas de dommages mis à part des tapis mouillés… On a carrément eu chaud ce jour là. Bon, en même temps, le même jour, on est également resté bloqué 20 minutes dans l’ascenseur (panne d’électricité), et on a rien dit !

Maintenant, voici le super épisode « Ségo, ruineuse de salle de bain, épisode 2 » :

11 heures du soir, j’entends de l’eau qui tombe goutte à goutte, qui fait du bruit, ça m’énerve. J’arrive malgré tout à m’endormir. 2 heures du matin, je me réveille, le bruit de l’eau est de plus en plus fort, c’est quand même bizarre. Je me lève donc, vais dans la salle de bain, et vois le tuyau de la douche qui fuit pas mal. 
Pas grave, je vais tenter de le revisser un peu. Sauf qu’à peine je le touche, le truc explose … 
Et là, ben c’est la merde !! J’ai le tuyau dans la main, l’eau en sort avec une pression de fou, et ça commence à s’inonder… PUT §F$£*DM !!!

J’appelle (très gentiment va-t-on dire) Julien, qui dort à coté ; lui ne comprend absolument rien de ce qu’il se passe, me voyant dans une salle de bain inondé, en train de jurer un tuyau à la main. Je lui demande de maintenir le tuyau et je cours chercher quelqu’un. 
Les pauvres dames ensommeillées qui tiennent l’hôtel ne comprennent rien non plus apparemment, elles mettent quand même 2 minutes à trouver l’arrivée d’eau et à la couper. Ouf, il était temps ! Comment elles réparent ? Elles enlèvent le tuyau et mettent un gros bouchon pour bloquer l’arrivée d’eau... Un bouchon ! J’ai très mal dormi cette nuit là, ayant peur à chaque petit bruit que le bouchon pète et que ça recommence ! Voila, vous pouvez rire, mais ne vous moquez pas !!
 (ps de ju : mis à part cet incident, moi j’ai très bien dormi lol). »

Ju : « Nous découvrons également le « food market », une allée entière faite de buffet (1 plat = 10 000 kip soit 1 euros), où le principe est simple et bien convivial : 1 assiette chacun avec un grand buffet de crudités (salades de riz, pâtes, œufs au plat, algues, herbes etc…) qu’on peut évidemment remplir à ras-bord et puis au choix des brochettes de viandes, poissons entiers à réchauffer sur le grill posé juste à côté (chaque morceau est entre 50cts et 1euro voir 2 pour le poisson). 
Il ne reste plus qu’à payer et s’asseoir sur une des nombreuses tables à disposition même si il n’y a pas tant de places libres que ça, l’endroit est bondé le soir. Cette formule permet de manger pas cher, bien sûr, mais de rencontrer un max de gens pendant le repas, étant donné que tout le monde est serré les uns contre les autres. On a d’ailleurs choppé quelques bonnes infos pour la suite grâce à un français bien sympa et pas mal chtarbé… Du coup on y est retourné deux fois, l’ambiance vaut le détour ;-)) 





Après la bouffe à la bonne franquette, donc, on s’est dit que de temps en temps on se ferait un bon petit resto et ici à Luang Prabang on avait entendu parler du Tamarind, une adresse tenue par un couple australo-laotien : un sens original puisque le patron est un local et sa femme une nana du pays des kangourous. Malheureusement, à notre première tentative, on comprend vite qu’il nous faut réserver (le resto est bondé, pas une place à moins de deux heures d’attente) et on réserve donc pour le surlendemain. 
C’est un peu plus cher (pour ici) mais la déco est soignée, les plats vraiment bien présentés et surtout super bons ! 
Un vrai régal (cuisses de grenouilles et buffle succulents pour moi, plat végétarien avec un cocktail de saveur et de senteur pour Ségo) après une entrée composée d’un assortiment de cacahuètes, bananes séchées, algues et autres choses du genre. 
Bref on a beaucoup aimé même si personnellement mon coup de cœur sera pour un petit curry jaune au porc dégusté dans une petite cantine de rue et qui était juste… mmmmmmmmmmmmmmm.


Voilà pour les plaisirs culinaires de cette belle petite ville qui est d’ailleurs connue an Asie pour être la plus romantique. 
La veille de notre départ pour Vang Vieng (plus au Sud), on se lève à 5h du mat’ pour pouvoir assister à la quête des moines ( le Tak Bat) au moins une fois : tous les commerçants et habitants de la ville sont sur les trottoirs et ont déjà préparé de quoi faire de nombreuses offrandes aux moines qui vont bientôt défiler à la file indienne avec en main de grands paniers pour récolter bananes, boulettes de riz, biscuits, bref tout ce qu’on voudra bien leur offrir. 
Malheureusement ce joli petit manège ramène aujourd’hui des mini vans remplis de touristes qui viennent eux aussi assister à la procession mais n’ont semble-t-il pas la même définition du mot respect (flashs à 50cm des moines, pseudos offrandes normalement réservées aux Laos, …). 
Malgré ça on voit arriver d’un peu partout ces silhouettes oranges au crâne rasé avec soin qui défilent donc devant nos p’tits yeux (ben ouais à cette heure là c’est pas évident !). Ils sont très jeunes pour la majorité d’entre eux c’est dingue même si quelques « monk » semblent avoir un peu plus de vécu. 
On retournera vite se coucher après ça mais là aussi il fallait le vivre au moins une fois… » 




Ségo : « Pendant notre séjour à Luang Prabang, nous avons également pu enfin visiter notre première école (Les laotiens n’étant pas en vacances scolaires comme le sont les Thaïs). L’ecole primaire de Luang Prabang, mais surtout sa classe bilingue Lao-Français. Mais nous le raconterons dans le prochain article !

Petit paragraphe culture avant de refermer cet article sur Luang Prabang cependant. Je me suis posé la question cette semaine : comment devient on moine bouddhiste ? Et bien si cela vous intéresse aussi, voilà la réponse, très bien expliqué sur ce site : http://www.dhammadana.org/sangha/moines/devenir.htm

1 commentaire:

  1. Brise tuyau ... peut-être une vocation ! On a hâte de lire sur les écoles : stop au "teasing" :)
    aller au boulot les écrivains voyageurs ou voyageurs écrivains ? XXX

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