mardi 27 novembre 2012

Les 4000 îles : Don Khone



17 au 21 novembre 2012 – Les 4000 îles

Nous arrivons samedi sur Don Khone, une des 4000 îles (Si Phan Don en lao), après un trajet en mini-van de 2h puis un transfert en pirogue d’une quinzaine de minutes (seul moyen pour accéder aux îles). 
 
 

Parmi ces « 4000 îles, il y a 3 îles sur lesquelles on peut séjourner : Don Khong, la plus grande, Don Det, la plus petite et Don Khone, la moins touristique, que nous avons choisie.

Don Khone, reliée à Don Det par un ancien pont français, offre un paysage encore très sauvage, avec sa forêt de bambous et ses belles chutes d’eau. Pas de voiture, seulement quelques scooters et des vélos, des petits chemins de terre. Tout semble paisible ici. 

Nous trouvons tout d’abord notre guest-house, la « pakha guesthouse », avec une chambre sur pilotis en dessus du Mékong, petite terrasse et hamac, et cela pour 40 000 kip (4 euros) ! La patronne est une vieille dame Lao qui parle le français, appris à l’école quand elle était jeune. 


Ici, le but, c’est de se laisser aller, de profiter, de se balader… Et c’est ce que nous ferons dès le lendemain matin ! 
2 vélos et c’est parti dans les petits chemins de campagne, où les agriculteurs récoltent le riz pendant que les enfants s’amusent. Nous en rencontrerons d’ailleurs trois, venu a notre rencontre à grand coup de « Sabaidee » (bonjour en Lao). Nous les prenons en photo, et ça les éclate de se voir ainsi. Ils ne voudront plus nous laisser partir, allant même à s’amuser à mettre leurs bâtons dans les roues de Julien. 



Nous continuons notre route après cette rencontre vers la chute d’eau, encore complètement à l’état sauvage, sans ticket d’entrée ni chemin pré-dessiné : tout ce qu’on aime ! Après avoir tenté plusieurs chemins, nous la trouvons enfin, magnifique !

 
 Ju se baigne, nous prenons des photos, puis je le convainc de remonter encore un peu dans la forêt et les branchages pour trouver la source. Bon d’abord, le chemin dans la forêt était pas génial génial, on se prend des branches dans la figure, etc… Mais je trouve ça cool moi ! 

Enfin … jusqu’à ce que Ju m’arrête au bout d’un moment et me dise : « Stop… t’as pas vu sur quoi tu viens de rouler là !?! ». En effet, je venais de passer sur un gros serpent bien large, plus d’un mètre !) entre la vie et la mort,  mais donc encore vivant ! Self control, mais on rebrousse tout de suite chemin !!! Beurkk, heureusement que je l’ai pas vu avant, j’aurais vraiment flippé et capoté (comme diraient les Québécois). 


Quelques jours après, on va également visiter l’autre cascade, plus touristique celle là, mais avec une plage au bout, parait-il. C’est parti, on reprend les vélos, payons le droit de passage (qui comprend le pont pour Don Det et le chemin vers les chutes mais franchement très cher : 50 000 kip pour nous deux) et sur le chemin tombons sur une locomotive en piteux état. Puis on se rend donc à ces fameuses cascades qui sont très jolies, et déchainées, c’est le moins qu’on puisse dire ! 

Après avoir mangé un bout de sticky rice plein de fourmis mortes (beurkkk), on va enfin à la plage. Et en effet, ça ressemble à une vrai plage, avec du sable (qui fait 90°, on se crame les pieds !) et un bout de crique venant des chutes un peu plus haut. C’est frais, ça fait tellement du bien ! Il ne faut pas essayer d’aller nager par contre, car le courant est assez fort… C’est juste histoire de faire trempette les fesses dans l’eau.



On va ensuite visiter Don Det (autant profiter un max de notre « droit de passage »), en traversant l’ancien pont français. Il y a encore d’ailleurs quelques restes des colons français sur cette île : le pont en béton, construit au XIXe siècle, ainsi que les restes de l'unique voie ferrée (d’où la loco) bâtie au Laos avant le XXIe siècle. Ce lien ferroviaire permettait de faire passer les marchandises du Laos au Cambodge en évitant les chutes de Phapheng. 


L’île est petite, nous la parcourons en un peu plus d’une heure, et nous rendons compte, qu’en effet, elle est plus touristique. Des guest house un peu partout, un tourisme de jeune, des Happy Menu et de l’alcool. On se croirait revenu à Vang Vieng… Pourri !

Sinon, les journées sont « à la cool ». Lecture, sieste, bon petit repas au bord du Mékong, couché de soleil magnifique…. Peace and quiet ! 


Notre coup de cœur : un petit resto, « chez Annie ». Pas trop de gueule le resto, je m’y étais arrêtée au départ pour internet. Et j’ai découvert un endroit super, tenu par une femme ayant trois gamins adorables (bien que geignards). Le petit notamment nous a bien fait rire. Les plats étaient tellement bons, préparés sur le moment. A recommander !




Quelques jours plus tard, voulant encore faire pleins de trucs, on a un peu compté les sous et on s’est dit : « ha ba en fait, on a plus trop de sous, il n’y a aucun distributeur sur l’île, faut prendre les billets de retour… Bon ben on va y aller, hein ?! » ; Mais on serait bien restés encore, tellement on y était bien.

Le dernier soir, panne de courant sur le deux îles ! Cela à duré une bonne heure, et on a pu faire notre dernier repas « chez Annie » à la bougie (plantée dans une bouteille de Lao beer). So romantic ! Le petit, qui venait de se laver, courait à poil dans le resto. Il venait de Ju à moi pour qu’on le frotte avec la serviette, et ça le faisait marrer.

Ce fut en tout cas un super  moment sur cette île, très reposant, ressourçant, et campagnard ! En espérant que cette île ne deviendra pas au fur et à mesure comme les autres, un repère à touristes.

L'école de Don Khone



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