17 au 21 novembre 2012 – Les 4000 îles
Nous arrivons samedi sur Don Khone, une des 4000
îles (Si Phan Don en
lao), après un trajet en mini-van de 2h puis un transfert en pirogue d’une
quinzaine de minutes (seul moyen pour accéder aux îles).
Parmi ces « 4000 îles, il y a 3 îles sur lesquelles
on peut séjourner : Don Khong, la plus grande, Don Det, la plus petite et Don
Khone, la moins touristique, que nous avons choisie.
Don Khone, reliée à Don Det par un ancien pont
français, offre un paysage encore très sauvage, avec sa forêt de bambous et ses
belles chutes d’eau. Pas de voiture, seulement quelques scooters et des vélos, des
petits chemins de terre. Tout semble paisible ici.
Nous trouvons tout d’abord notre guest-house, la
« pakha guesthouse », avec une chambre sur pilotis en dessus du
Mékong, petite terrasse et hamac, et cela pour 40 000 kip (4 euros) !
La patronne est une vieille dame Lao qui parle le français, appris à l’école
quand elle était jeune.
Ici, le but, c’est de se laisser aller, de profiter,
de se balader… Et c’est ce que nous ferons dès le lendemain matin !
2
vélos et c’est parti dans les petits chemins de campagne, où les agriculteurs
récoltent le riz pendant que les enfants s’amusent. Nous en rencontrerons
d’ailleurs trois, venu a notre rencontre à grand coup de « Sabaidee »
(bonjour en Lao). Nous les prenons en photo, et ça les éclate de se voir ainsi.
Ils ne voudront plus nous laisser partir, allant même à s’amuser à mettre leurs
bâtons dans les roues de Julien.
Nous continuons notre route après cette rencontre
vers la chute d’eau, encore complètement à l’état sauvage, sans ticket d’entrée
ni chemin pré-dessiné : tout ce qu’on aime ! Après avoir tenté
plusieurs chemins, nous la trouvons enfin, magnifique !
Ju se baigne, nous
prenons des photos, puis je le convainc de remonter encore un peu dans la forêt
et les branchages pour trouver la source. Bon d’abord, le chemin dans la forêt
était pas génial génial, on se prend des branches dans la figure, etc… Mais je
trouve ça cool moi !
Enfin … jusqu’à ce que Ju m’arrête au bout d’un
moment et me dise : « Stop… t’as pas vu sur quoi tu viens de rouler
là !?! ». En effet, je venais de passer sur un gros serpent bien large,
plus d’un mètre !) entre la vie et la mort, mais donc encore vivant ! Self control,
mais on rebrousse tout de suite chemin !!! Beurkk, heureusement que je
l’ai pas vu avant, j’aurais vraiment flippé et capoté (comme diraient les Québécois).
Quelques jours après, on va également visiter
l’autre cascade, plus touristique celle là, mais avec une plage au bout,
parait-il. C’est parti, on reprend les vélos, payons le droit de passage (qui
comprend le pont pour Don Det et le chemin vers les chutes mais franchement
très cher : 50 000 kip pour nous deux) et sur le chemin tombons sur
une locomotive en piteux état. Puis on se rend donc à ces fameuses cascades qui
sont très jolies, et déchainées, c’est le moins qu’on puisse dire !
Après avoir mangé un bout de sticky rice plein de
fourmis mortes (beurkkk), on va enfin à la plage. Et en effet, ça ressemble à
une vrai plage, avec du sable (qui fait 90°, on se crame les pieds !) et
un bout de crique venant des chutes un peu plus haut. C’est frais, ça fait tellement
du bien ! Il ne faut pas essayer d’aller nager par contre, car le courant
est assez fort… C’est juste histoire de faire trempette les fesses dans l’eau.
On va ensuite visiter Don Det (autant profiter un
max de notre « droit de passage »), en traversant l’ancien pont français.
Il y a encore d’ailleurs quelques restes des colons français sur cette
île : le pont en béton, construit au XIXe siècle, ainsi que les
restes de l'unique voie ferrée (d’où la loco) bâtie au Laos avant le XXIe
siècle. Ce lien ferroviaire permettait de faire passer les marchandises du Laos
au Cambodge en évitant les chutes de Phapheng.
L’île est petite, nous la parcourons en un peu plus
d’une heure, et nous rendons compte, qu’en effet, elle est plus touristique. Des
guest house un peu partout, un tourisme de jeune, des Happy Menu et de
l’alcool. On se croirait revenu à Vang Vieng… Pourri !
Sinon, les journées sont « à la cool ».
Lecture, sieste, bon petit repas au bord du Mékong, couché de soleil magnifique…. Peace and quiet !
Notre coup de cœur : un petit resto,
« chez Annie ». Pas trop de gueule le resto, je m’y étais arrêtée au départ
pour internet. Et j’ai découvert un endroit super, tenu par une femme ayant
trois gamins adorables (bien que geignards). Le petit notamment nous a bien
fait rire. Les plats étaient tellement bons, préparés sur le moment. A
recommander !
Quelques jours plus tard, voulant encore faire
pleins de trucs, on a un peu compté les sous et on s’est dit : « ha
ba en fait, on a plus trop de sous, il n’y a aucun distributeur sur l’île, faut
prendre les billets de retour… Bon ben on va y aller, hein ?! » ;
Mais on serait bien restés encore, tellement on y était bien.
Le dernier soir, panne de courant sur le deux
îles ! Cela à duré une bonne heure, et on a pu faire notre dernier repas
« chez Annie » à la bougie (plantée dans une bouteille de Lao beer).
So romantic ! Le petit, qui venait de se laver, courait à poil dans le
resto. Il venait de Ju à moi pour qu’on le frotte avec la serviette, et ça le
faisait marrer.
Ce fut en tout cas un super moment sur cette île, très reposant,
ressourçant, et campagnard ! En espérant que cette île ne deviendra pas au
fur et à mesure comme les autres, un repère à touristes.
L'école de Don Khone |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ajouter quelques mots ...