dimanche 30 décembre 2012

Sihanoukville, Kep et l'île aux lapins



Sihanoukville – Kep – L’île du Lapin, Cambodge (du vendredi 14 au mercredi 19 décembre 2012)

Le cap est mis sur la station balnéaire de Sihanoukville, située à la pointe sud-ouest du Cambodge. Ce doit être le plus grand port du pays, et LE spot touristique par excellence après Siem Reap : les Russes et autres Chinois ont investi en masse ici et mis à part quelques parcelles de littoral encore épargnées, les splendides plages de sable blanc sont bel et bien entourées de gros hôtels massifs et ce n’est que le début…

A ce rythme là, Sihanoukville va vite devenir le « Phuket » cambodgien. On le savait avant d’y passer (essentiellement pour faire les visas pour le Vietnam) mais on se rend bien compte que malgré la beauté des paysages, les vendeurs de tout poil ne laissent que peu de répit pendant la farniente : on s’est d’ailleurs laissé faire une fois par une maman et son fiston avec au final 2 bracelets et une pédicure pour quelques dollars! Oui parfaitement même après avoir vu mes pieds, la nana n’a pas hésité ! Je dis « chapeau » !
 On aura pu tester rapidement leur méthode d’épilation : à l’aide de fils très fins qu’elles manient avec doigté, ces jeunes femmes attrapent poil après poil à une vitesse impressionnante… Fin de la parenthèse. On profite du coup de la plage quelques heures, on boit un verre les pieds dans le sable à la nuit tombée et un petit resto pas terrible avant de rentrer à la guesthouse.

Le lendemain matin on loue des vélos pour rejoindre le consulat du Vietnam et obtenir nos visas : on a lu sur plusieurs blogs qu’ils ne coutaient que 30 dollars ici (meilleur prix possible) et surtout qu’ils étaient délivrés plus vite qu’un cheeseburger au McDo : effectivement le temps de remplir les formulaires, on attend à peine 5 min et repartons visas en poche. Le prix par contre est bien différent : 45 dollars. Merci donc à tous les bloggeurs en carton qui mettent des infos toutes pourries sur le web…



C’est quand même une bonne chose de faite (les administrations asiatiques étant toujours pleines de surprises lol) et comme on ne compte pas faire de vieux os ici, on achète nos billets de bus pour Kep, une petite ville créée par des Français au début du 20ème siècle, et ancienne résidence du Roi Sihanouk, et réputée pour son fameux marché aux crabes. 

On profite donc encore un peu de la plage, puis je décide de rejoindre quelques expats qui jouent au foot une fois par semaine dans le complexe sportif d’une école située à 5-6 kilomètres de là. Je galère un peu pour trouver, il fait 45° j’ai pas d’eau et pour une fois la route ne fait que monter.
Bref bien content d’arriver, je pensais à un petit match à la bonne franquette mais pas du tout : les mecs sont en maillots-shorts-chaussettes-crampons, s’échauffent comme si c’était la finale de la coupe du monde, et sont même 5-6 remplaçants par équipe. L’équipe des expats joue en plus contre la police de Sihanoukville aujourd’hui et c’est un peu le choc du championnat : première action le gardien anglais des expats sort à la Schumacher et découpe le pauvre attaquant adverse… pas de faute mais civière quand même… Les expats sont beaucoup moins bons mais beaucoup plus costauds et ça vole dans tous les sens. Je retourne voir le coach et lui explique que je préfère regarder plutôt que de me faire péter quelques os… C’était quand même bien sympa à voir. Demain, on file à Kep.

Dès notre arrivée, on trouve une guesthouse sympa juste à côté de la station de bus, et une fois les sacs déposés, on file en direction du marché au crabe : une petite route ombragée (des arbres magnifiques de part et d’autre) y mène, on croise quelques pêcheurs locaux ou d’autres qui déjeunent du crabe frais sur le trottoir, des enfants qui s’amusent dans les grands arbres aux branches distordues, la première impression est très bonne. Mais sur le marché, à part quelques grosses crevettes, des fringues et des restos hors de prix, pas grand-chose. 

Le crabe pêché est en fait destiné aux restaurants et le reste des stocks part très tôt chez les locaux. On fait donc demi-tour (le crabe est définitivement trop cher ici) et on commence à se renseigner pour aller sur l’île des Lapins (Koh Tonsay).
On décide alors de prendre une guesthouse plus près de l’embarcadère. Les billets en poche on parvient finalement à s’installer dans un petit hostel perdu dans les champs chez un pote du tuk-tuk… Plutôt tranquille, on en profite pour faire un tour en vélo et s’apercevoir que si Kep est petite, la ville est très étendue. 

On rencontre un Français, Vincent, qui tient lui aussi une guesthouse, qui nous explique que ce soir il va jouer au poker à "Kepmandou", une auberge de jeunesse roots au possible où on ira passer la soirée : l’endroit est tout ce qu’il y a de plus convivial et on joue au holdem tout en commandant des boissons qui arrivent à nous grâce à un système de poulies dans un grand sceau en fer : classe lol !

Il ne nous reste plus qu’à rejoindre notre guesthouse : environ 1,5 km, il est 3h du mat’ et il fait nuit noire (les poteaux électriques sont là, mais pas les lumières grrr) mais on est en vélo alors rien de bien compliqué : sauf qu’il n’y a pas un chat à la ronde, mais plein de chiens errants en meutes qui se mettent à aboyer sur notre passage, ce qui attire d’autres chiens, qui se mettent à nous poursuivre en grognant, les dents dehors… Comment dire déjà que Ségo n’aime pas les toutous, je commence à nous éclairer à l’arrache avec l’Iphone mais c’est encore pire et ça attire d’autres clébards… on s’en tire sans morsures mais pas sans avoir mis quelques bons coups de pieds, et avec un bon coup de flippe au passage.

Le lendemain on embarque pour la fameuse île des Lapins, et on découvre un petit paradis sur Terre : la plage est mignonne, quelques bateaux de pêcheurs et des bungalows au confort très rudimentaire mais tout simplement suffisant. Pas d’eau chaude pas de douche, pour l’hygiène ce sont de gros conteneurs en plastique qui font office de château d’eau ! La chambre est en « mode homestay » c'est-à-dire une paillasse ainsi qu’une moustiquaire… Farniente time !

 

On rencontrera deux Françaises de Paris (hôtesse de l'air), bien cool, avec qui on passera la soirée, et un petit bout de la matinée suivante avant de rentrer sur la terre ferme. Une petite escapade charmante et romantique qui nous laissera de supers souvenirs, à l’image des crabes délicieux qu’on aura dégusté les pieds dans l’eau ou presque…


1 commentaire:

  1. Joey Barton du FCC31 décembre 2012 à 01:12

    T'as même pas oser jouer .. Faut pas avoir peur et mettre la grole :P

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