29 novembre au 2 décembre 2012 – Re Bangkok avant le départ
au Cambodge
Le Jeudi 29 novembre, journée de la chance (après la journée
de la loose) :
Le lendemain de la fête à Ayutthaya, on retourne à Bangkok, passage
obligé pour ensuite rejoindre le Cambodge. Le matin, avant d’aller prendre
notre train, nous retournons dans la petite cantine ou nous avions promis de
revenir. Quelques jours plus tôt, nous étions venus manger au hasard dans cette
cantine, la patronne nous avait très bien reçus et nous avions bien mangé. Elle
nous avait dit qu’elle ouvrait un « vrai » restaurant, juste à côté,
le jeudi qui suivait, c'est-à-dire le jour de notre départ. Le restaurant, lui,
n’avait pas l’air vraiment fini, mais bon nous avions dit à cette dame si
gentille que nous reviendrons prendre le petit déjeuner chez elle avant de
partir, afin de voir son restaurant.
Nous sommes prêts a commander notre petit-déjeuner
(j’indique qu’il est 9h du matin, c’est important pour la suite de l’histoire),
quand la patronne vient nous voir : « aujourd’hui, c’est la fête pour
l’ouverture de mon restaurant, c’est gratuit pour vous ». On ne comprend
pas trop, on a toujours pas commandés. On va finalement vite comprendre quand la
serveuse rigolote nous amène un plat de légumes sautés, un green curry, deux
bols de riz, une salade de papaye et une assiette de fruits. On
hallucine ! « free, free, c’est cadeau pour vous, pour l’inauguration ».
Woaw, okay, on est touchés. On a un peu de mal avec le green curry et tout les
trucs salés à neuf heure du mat’, mais allez, on ne peut pas refuser. C’est
super bon en plus ! Ju demandera quand même un café et moi un coca, pour
faire passer tout ça. A la fin du repas, on remercie la patronne, ainsi que la
serveuse, et on demande combien on leur doit pour tout çà (quand même), mais
elle continue de nous dire « free free ». On lui donnera quand même
70 baths, mais en devant dire que c’est un cadeau pour l’ouverture de son
restaurant. Après un petit calcul, Ju me dit qu’on a mangé pour au moins 160
baths. Ha okay ! Une bonne journée qui commence en tout cas.
On va ensuite finir de ranger nos affaires et à midi, on
quitte l’hôtel, direction la gare. Selon les horaires, on a une bonne heure et
demi à attendre à la gare, mais quand j’arrive pour prendre les billets, le
gars me dit : « dépêchez vous, y en a un qui arrive juste
maintenant »…. Trop bien !!! Et de rajouter « ça fera 30
baths » Quoi ?? Oui oui, 30 baths pour les 2 tickets pour Bangkok,
soit 75 centimes. On embarque direct dans le train, et c’est parti !
Journée de la chance, je vous dis !
L’arrivée à Bangkok est moins drôle par contre. On n’avait
pas aimé cette ville, et on l’aimera pas plus pendant ces deux jours.
Pollution, crasse, démesure, bouchons sur la route ainsi que sur les trottoirs … On tente de trouver une guest house, elles
sont hors de prix, on marche longtemps, tous les sacs sur le dos, on galère,
puis on trouve un truc qui fera bien pour la nuit. Le lendemain on émigrera grâce
a internet vers une guest house a coté de la gare, pas trop trop chère par rapport
aux prix de Bangkok, et bien située étant donné qu’on doit prendre le train à
5h du matin.
Le sky train de Bangkok->
Pendant les deux jours, on ira d’abord voir le planétarium, pas
trop mal mais uniquement en thaï, puis le musée sirivaj, musée de médecine de
la ville (Pas de photos dans cet article, vous allez comprendre pourquoi) : on prend nos tickets et commençons par une salle consacrée aux
malformations diverses, remplie de véritables fœtus variant entre 3 et 9
mois : siamois attachés par divers endroits, hypertrophie, et autres
maladies du cerveau… On est bien dans l’ambiance. La suite passe par un coin
informant sur les vers et autres bestioles qui kiffent les entrailles gastrique
(photos plus que gores à l’appui), non sans oublier les tarentules, serpents,
scorpions environnants ou moustiques transportant malaria, palu que du bonheur…
Ségo préfère penser que les fœtus sont des poupées et les vers géants une vue
de l’esprit ! Elle préférera d'ailleurs attendre à l'entrée pour la fin de la visite. Entre temps des crânes impactés de balles et d’autres traces
de machettes, des photos de cadavres du Tsunami empilés les uns sur les autres…
Rien qu’en l’écrivant je suis toujours brassé ;-(
On réussit malgré tout à terminer la visite, et comme on a
la dalle (tiens c’est bizarre d’avoir quand même la dalle tout de suite non ?) on retourne sur un
petit marché remplit de cantines pour goûter leur Padthaï. La bouffe est bonne
mais on se fait astiquer sur le prix des boissons (les locaux d’à côté on
préféré en rire après avoir payé le même prix qu'en France, et auraient au-moins
fait la remarque, mais là ils ont quitté leur table sans rien dire…).
Direction l’embarcadère pour prendre le bateau et descendre
le fleuve Chao Phraya : on voit défiler un paquet de pagodes qui
engloutissent et déversent des flots de touristes dans un manège plutôt
amusant : une vieille anglaise était à 2 doigts de se mettre une vautre en
embarquant, rattrapée au dernier moment par le guide du bout du bras,
dommage !!! On attend une demi-heure, pour une vingtaine de minutes de
trajet, le meilleur moyen de se déplacer à Bangkok avec les khlongs sur les
petits canaux. Demain matin départ pour le Cambodge, oufff par ce que
Bangkok…..
recevez vous mes messages???
RépondreSupprimerok, ça marche.
RépondreSupprimerLa baguette à 1 euro et le café à 2,20 euros me reste en travers de la gorge quand je vois vos prix en Thaïlande!
je commençais à me demander où vous étiez?
bravo pour ce nouvel article,
Sympa ce resto, j'irai un jour lui dire bonjour à cette patronne si accueillante.
je lis la suite.
Bisous
JP