San Francisco – du 10
au 13 juin – 180,55,50 et 161 miles jusqu’à Monterey (290,88, 80 et 260km)
Je ne peux m’empêcher de faire un petit historique de la 4ème
agglomération américaine (environ 7 millions de personnes vivent sur la baie),
située à quelques encablures de la très technologique Silicon Valley, fief
historique de la ruée vers l’or : ici bien sûr on retrouve Chinatown (le
plus ancien du pays), le Golden Gate bridge et bien d’autres trésors au fil des
différents quartiers qui la composent, mais SF est aussi connue pour sa
tolérance envers les « minorités », d’où la présence de quartiers
gays et hippies encore aujourd’hui (SF était le berceau des Beatniks, du Flower
Power à la fin des années 60).
Un des passages obligés de la ville, c’est l’embarcadero, la
zone portuaire pour faire simple : comme souvent aux Etats-Unis, c’est
devenu un peu chicos, avec tout un tas de magasins, restaurants et autres
« tours » pour touristes de tous poils ; mais heureusement les
jetées sont restées authentiques, et on peut y dénicher quelques jolies
surprises…
C’est le cas du Pier 33 (jetée, ponton) qui a été privatisé
par une bande de charmants phoques : ils sont ici chez eux, et passent
leur temps à hurler, plonger, se chamailler ou tout simplement se faire dorer
la pilule. Ne cherchez plus les stars de SF, elles sont ici !
Juste à côté, on peut observer quelques navires de guerre,
notamment un sous-marin de la NAVY et même
si je ne suis pas fan de la chose,
c’est assez impressionnant quand même !
Ce sera quand même l’occasion pour moi de faire la rencontre
de Camel Meriem, qui était là lui aussi en
vacances avec sa nana (et qui n’aura
pas de billets non plus), et d’immortaliser ce petit moment. Pour ceux qui ne
le connaissent pas c’est un joueur de foot qui a joué à Sochaux, Bordeaux,
Marseille pour les plus connus mais aussi en équipe de France. Bien tranquille
et très sympa le bonhomme, j’aime le joueur en tout cas !
La veille, on était allé faire un tour à Sausalito, une
ville unique où on peut observer des maisons flottantes
(houseboats),
construites par les hippies dans les années 60-70. Des couleurs, des décos
sympas, plantes et fleurs au rendez-vous, bref on a beaucoup aimé ! On a
un peu moins aimé la fameuse « maison bleue » adossée à la colline de
Maxime Le Forestier : nan mais allo quoi ! Pas de colline mais une
rue toute simple, et la maison ressemble à n’importe quelle autre…
Pour la petite histoire cette chanson est née après que son
auteur ait gagné un concours de musique en Angleterre : direction SF et
ses hippies, c’est là qu’il vécu quelques temps dans cette maison entre pétards
et guitare, avant de devoir repartir en France. Le Forestier reçu alors une
lettre de ses amis haut perchés lui expliquant qu’il leur manquait beaucoup, et
préféra leur répondre par une chanson !
Autre endroit original : Lombard Street. La rue ici est
tellement pentue qu’on y a construit une route faite de 8 virages très serrés,
ce qui lui permet d’obtenir le titre de « route la plus sinueuse des
USA ». Rajoutez à cela des maisons soignées de chaque côté et des
parterres de fleurs et autres buissons taillés au millimètre et vous obtenez un
chouette endroit.
C’est aussi en haut de cette rue que passe un des fameux cable-car (tramway à traction par câble) de SF : ils sont les derniers au monde à être toujours actifs. Ces wagons font partie des icônes de la ville et ont été créés en 1873 ! Malheureusement seuls les touristes les utilisent, et le prix d’un trajet est exorbitant. On ne montera donc pas dans une des 3 lignes en service mais on aura l’occasion d’en prendre pas mal en photo.
Nous passerons aussi devant le mythique stade de baseball des Giants ! Les autres équipes professionnelles de la ville étant les 49ers en foot US et les Golden State Warriors, mais ça n’intéresse peut-être que moi…
San Francisco abrite aussi plusieurs parcs, le principal
étant le Golden Gate Park, où on ira passer une après-midi, le point culminant
se trouvant au sommet de la tour du musée d’art contemporain d’où on a une
magnifique vue panoramique sur une partie de la ville et de sa baie.
Et puis en parlant de belle vue, on ne peut pas quitter SF
sans avoir parlé de son Golden Gate bridge, pont suspendu qui fut le plus long
au monde jusqu’en 1964, considéré par certains comme une des 7 merveilles du
monde. C’est plus sa forme et sa couleur qui impressionnent, puisque d’autres
ponts ont depuis largement dépassé cet ouvrage en longueur. La ville possède
aussi le Bay Bridge, moins impressionnant mais il mérite quand même une ligne
ici.
Il est temps pour nous de prendre la route vers le Sud et
San Diego… See you later !"
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