Las Vegas (du dimanche 9 au jeudi 13 juin)
une ville on ne peut plus
artificielle au bilan carbone on ne peut plus désastreux mais qui a fasciné et fascine
toujours des générations entières, ne serait-ce que par le côté mythique du
lieu. Qu’on soit « gambler » (flambeur) ou pas, chacun de nous a
imaginé au moins une fois dans sa vie arpenter le fameux « strip »,
passer une soirée dans un strip-club du coin (ou à un show de chippendales), ou
tout simplement aller glisser quelques pièces dans une bonne vieille machine à
sous !!!
Nous voilà donc installés au Quad (hôtel situé en plein
centre du strip) pour un peu plus de 3 jours, dans une chambre bien insonorisée
qu’on aura eu pour une bouchée de pain (à peine plus de 30 dollars par nuit),
et avec une bouteille de vodka offerte (dommage qu’elle ait été infecte et
qu’on ait pas pu en profiter d’ailleurs !) Le premier après-midi, on ira
faire un petit tour des principaux hôtels, histoire d’en prendre plein la vue.
En dehors cela, vous pouvez évidemment payer une fortune
pour aller écouter Céline Dion ou David Guetta, essayer de percer le secret des
tours de David Copperfield, aller assister à un championnat du monde de boxe
poids-lourd, survoler la ville et les environs en hélico, bref ici tout ou
presque est possible… Coca-cola a aussi son magasin sur plusieurs étages, tout
comme M&m’s, Harley Davidson et consorts.
A peine sortis du parking, on lève la tête et on aperçoit que
la rue est recouverte sur toute sa longueur par une voûte un peu spéciale
puisqu’elle est constituée d’énormes écrans géants, et juste en-dessous d’une
tyrolienne géante : on entend à peine les cris des touristes sanglés,
recouverts par un sosie d’Elvis qui beugle dans son micro sur une scène
adjacente. Un peu plus loin, c’est une petite nana qui chante –faux- avec
énergie, ici un artiste-peintre fait une perf en live, là-bas c’est un mime qui
imite Stevie Wonder, encore plus loin un barman en pleine séance de jonglage…
bref dès qu’on détourne les yeux quelque part, il se passe quelque chose.
L’atmosphère est beaucoup moins cul-serrée qu’ailleurs et on
passera une très bonne soirée ici. C’est aussi le dernier endroit où on peut
jouer aux machines à sous avec de vraies pièces, toutes les machines du strip
étant désormais « à tickets »
snifff…
Non pour le jeu, j’irai au Venetian, à l’Aria et au Rio. Des
tournois ici, il y en a chaque jour que Dieu fait (ou pas), à toute heure du
jour ou de la nuit, et pour toutes les bourses : je commence à comprendre
pourquoi ils mettent des vitres en plexiglas de chaque côté des ponts qui
relient les hôtels entre eux, pensant au nombre de pigeons qui doivent jouer
leur maison ici. C’est à la fois impressionnant et flippant : tout est
fait pour que vous finissiez à une table ou devant une machine (alcool et
boissons en tout genre gratuites, un petit dollar à l’hôtesse et le tour est
joué, système de cartes de fidélité vous donnant des réductions sur tout et
n’importe quoi…), je suis content de m’être fixé une limite dès le départ.

J’ai également eu la chance de pouvoir aller voir jouer les
pros, puisque le WSOP (pour faire simple les championnats du monde de poker) se
tenait au casino RIO : j’y ai aperçu quelques têtes connues (pour les
connaisseurs Doyle Brunson, John Juanda, Phil Ivey, Johnny Chan et Greg Raymer
–voir photo-) et pu discuter avec certains d’entre eux, et ce fut bien
sympa ;-)
Sachez aussi que dès qu’on sort un tout petit peu de la
ville, le paysage vous rappelle immédiatement qu’on est ici au milieu du désert
du Nevada, avec des températures sympas (de 36 à 45°C…), et qu’une fois rentrés
à l’hôtel, on est bien contents de pouvoir piquer une tête dans la piscine (ici
le bronzage est rapide et efficace !). D’ailleurs un des tafs de rue les
plus développés c’est vendeur d’eau fraîche, juste après les distributeurs de
flyers porno bien sur !
De l’eau on va en avoir besoin, puisque voici venu le temps
de quitter le Disneyworld du jeu, la cité du vice, pour retourner plus près
d’une dame nature bafouée et malmenée par l’existence même de Las Vegas :
direction la « Death Valley » !!! On the road again ;-))
Heureusement, on a pu changer la voiture entre temps, l’assurance
marche et ne nous comptera normalement rien pour l’éclat au pare-brise. Du
coup, j’en profite pour faire le kéké et prend une grosse Honda Accord,
histoire d’être confort quoi !"
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