samedi 13 avril 2013

San Pedro de Atacama, on reprendrait bien du désert !



San Pedro de Atacama – du 1 au 4 avril 2013
 
Ségo " Nous voilà de retour à Santiago après avoir passé quelques jours à Valparaiso. En effet, nous devons reprendre un avion qui nous amène au nord du Chili, et qui permettra de nous rendre en Bolivie puis au Pérou. Mais entre temps, on entend parler d’une ville à découvrir absolument : San Pedro de Atacama, une ville western digne d'une bd de Lucky Luke, et qui se trouve en pleins désert. Okay, c’est parti ! 

A peine descendus de l’avion à Calama (ville qui a comme particularité d’être un des endroits les plus secs au monde avec un moyenne annuelle de précipitations de 5mm, mais qui n’a rien d’intéressant sinon !), nous tentons de trouver un bus pour San Pedro. Malgré la nuit qui commence à tomber, il reste un bus qui part une heure après, et qui arrive vers 22h : Nickel !

Nickel ?... Non, pas vraiment en faite. Le bus aura une bonne heure de retard, et nous arriverons à minuit à San Pedro. Heureusement, on avait (pour une fois) réservé un hôtel, les prévenant qu’on arriverait tard (on avait dit 22h). Réponse : « okay, pas de souci, on vous attend » de l’aubergiste français. 
On arrive donc à minuit, bien vannés, les gros sacs sur le dos et congelés (La ville culmine à 2500 mètres d’altitude et la nuit la température frôle le zéro). On sonne à la porte de l’hôtel…. Personne…. On sonne encore…  et encore… et encore. 

Et oui, on est comme des cons, dehors, dans le froid, avec nos 20 kilos de sacs chacun, dans une ville endormie et devant un hôtel fermé. C’est vraiment la galère cette fois ! Du coup, ben on commence à sonner à chaque hôtel, et après quelques portes, on tombe sur un où il y à encore de la lumière. 
Ouf, sauvés ! On fait le check-in et enfin on peut s’effondrer dans le lit. Chambre toute simple (2 lits simples, une table de chevet et une lampe, une petite salle de bain), mais correct pour la nuit. Le petit-déjeuner (sans prétention : pain sec, beurre, jus de fruit et café) est également inclus le lendemain matin. Cool ! Ouais cool, sauf quand la facture arrive… Et oui Messieurs-Dames ! Nous sommes tombés sur le SEUL hôtel qui facture ses chambres… 70 euros !!!!!!!!!!!! Et pas pour un quatre étoiles (on se serait rendu compte sinon !), non un truc sans prétention mais correct.  

Bon, voilà, c’est fait, on est trop véreux, mais pas le choix, c’était ça ou dormir dehors… Impossible. On se sauve vite le lendemain matin et trouvons un hôtel dans nos prix… à 20 mètres (HAAAAAA !! Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu… Bon, relax, c’est fait c’est fait). 



On écourtera juste notre séjour car le Chili est en train de nous ruiner. Juste le temps de faire une petite excursion dans le désert d’Atacama, qui semble magnifique. On se décide pour un tour organisé (pas dans nos habitudes mais pas le choix, et on ne sera pas déçus, pour une fois, faut le dire !) : l’agence « Vive Atacama » nous propose une ballade de 16h à 21h vers la Laguna Cejar, Le Ojos de Salar et le Tebinquiche, puis un petit apéro au Pisco Sour devant le coucher du soleil sur les volcans alentours. 

C’était trop bien ! Premier arrêt au Laguna Cejar, un tout petit lac contenant une très grande proportion de cristaux de sels, ce qui fait que si on s’y baigne, on flotte comme un bouchon de champagne. Effet garanti ! 

 


 Malgré la fraicheur de l’eau (très très froide pour moi), on se lance tout les deux et on s’amuse à prendre des postures plus drôles les unes que les autres. Jusqu’à ce que Ju mette la tête dans l’eau, et là… ouille ouille ouille ben ça pique bien les yeux. Complètement aveugle le Ju, heureusement que j’avais une bouteille d’eau dans le sac ! Quand on ressort de l’eau, l’air sec du désert sèche très vite la peau (ça c’est bien quand on sort de l’eau glacée) et laisse une pellicule blanche de sel. J’ai la peau toute blanche et bien salée… Miam ! 

On rencontre là-bas un couple de français qui font le même trip que nous, du coup on discute, et on ne voit pas le temps passer… Jusqu’à ce qu’on se rende compte que le groupe est en train de partir… Merde ! Pas le temps de se rincer à l’eau douce que le guide avait amenée. On se rhabille donc comme ça, et ça gratte !! Un truc rigolo par contre, nos maillots de bains forment une croute de sel et sont tout durs !

Le deuxième arrêt : les ojos de salar, deux gouille d’eau douce (2 dépressions circulaires issues de la dissolution du sel), mais pas très intéressant franchement ! Nous on attend avec impatience le dernier stop : le Tebinquiche, ou plus généralement le salar de Atacama. 

C’est un désert de sel blanc au pied des hauts volcans Licancabur et Lascar. Juste incroyable les paysages ! Et puis, on s’amuse à faire plein de photos rigolotes car avec cette étendue salée et blanche, on peut jouer avec les effets d’optique.

 

En attendant le coucher du soleil, on finira avec un apéro pisco sour, un cocktail à base de pisco (eau de vie de raisin typique du Chili et du Pérou) et du jus de citron vert. C’est super bon ! 

Le coucher du soleil n’aura rien d’exceptionnel, ce qui sera magnifique, c’est le reflet orangé qu’il laisse en face sur les volcans, puis qui petit à petit disparait. Incroyable ! Un grand moment.


Le lendemain, départ pour Arica, ville frontière avant le Pérou ou la Bolivie, au bord de l’eau, où nous ne passerons que deux jours, mais très sympa dans une auberge dirigée par une Chilienne parlant français. Nous pourrons feuilleter tout les guides de voyage qu’elle a, et grâce à cela, nous décidons de poursuivre notre chemin vers La Paz."

3 commentaires:

  1. Superbes photos ! Ca m'a fait plaisir de vous voir hier, vous avez l'air en forme et heureux. Bisous à tous les 2 et à bientôt

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  2. bravo pour ces photos

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  3. comment allez vous.jp

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