Nous arrivons à Taveuni le jour même, le 9 mars, dans la
ville de Naqara. Taveuni est une petite île, et le mot « ville » est
en fait un bien grand mot : un hôtel, une petite superette, un marché et
une école. Nous nous rendons donc à l’hôtel, le Chottu’s motel, tenu par un
indien dénommé Mukesh.
Il nous dit avoir une chambre seulement pour ce soir, mais
c’est bon, on prend tout de suite : la chambre est super grande, avec un
bout de cuisine et une douche chaude, le bonheur !
En remplissant le
check-in, je lui dis en rigolant : « C’est mon anniversaire demain,
vous me faites une petite réduction ? ». Il ne répond pas, a l’air
soucieux, je réplique de suite que c’est une blague (en plus, sa chambre est
très bien rapport qualité/prix). Mais lui est de plus en plus sérieux et me
demande s’il peut voir mes papiers. Bon okay, je sors mon passeport et lui
montre la date de naissance. Et là, il me dit : « okay, et bien je
t’offre la nuit d’hôtel »… QUOIIIII ????!!!!
Oui, en effet, on a bien eu la nuitée gratos, le gars était
sérieux, et l’hôtel est tellement bien que dès le lendemain on y retournera et
on y restera toute la semaine. Il a bien géré son truc. On sympathisera avec
lui pendant la semaine, il nous fera visiter la maison qu’il construit, une
belle villa sur deux étages dont il est très fier. Step by step.
Le 10 mars, jour de mon anniversaire, nous allons… à la
messe ! Et oui, comme quoi tout arrive. Tout simplement par ce que la
messe, au Fiji, est très importante et pendant le temps de la cérémonie, la vie
semble s’arrêter. Tout le village se rend à la messe le dimanche, et chante en
chœur. Hommes, femmes, enfants. C’est impressionnant !
Toute la semaine il pleut, des torrents, des averses, un
déluge …. On commence à avoir l’habitude. On continue nos parties de UNO (je
commence à être pas mal), on bouquine, on regarde des films, on se fait bien
c….. On profitera de la seule matinée où il ne pleut pas pour aller aux
waterslides, des toboggans naturels dans la forêt. Je n’ose pas, mais Ju se
lance, se fait bien mal au fesses la première fois, puis kiffera la deuxième. C’est
un taximan indien qui nous emmènera jusqu'à là-bas (car impossible à trouver
sinon, c’est bien planqué). Il nous fera faire toute une petite visite après,
avec le date line (la ligne du changement de jour), qui coupe l’île en deux.
Nous irons également visiter deux écoles (sur lesquelles j’écrirai
un article plus tard).
C’est reparti pour Suva et l’île principale Viti Levu. De
nouveau 20 heures de ferry et nous arrivons au petit matin, récupérons la
voiture de location, que nous avons encore 3 jours.
On trouve quand même des trucs bien aux Fiji !
La cuisine par exemple. Les Fdjiens ont des plats bien à
eux, malgré que tous mangent de la junk food. Nous avons pu gouter le poisson
lolo (voir autre article), mais également le kokoda fish, un poisson cru mariné
dans du citron vert, juste divin !
Retour ensuite à Nadi et au Wailoaloa Beach Resort, où nous
avions séjourné à notre arrivée. C’est un hôtel situé entre l’aéroport et Nadi,
pas trop cher, avec une piscine et une salle de gym pas mal. Il ne donne pas
sur la mer, mais étant donné la gueule de la mer vers Nadi, ce n’est pas très
grave. Sauf que… Ben sauf qu’on est des gros poissards. Le lendemain, je me
lève couverte de bouton qui me démangent ! Des bedbugs, comme ils appellent
ça chez nos amix anglo-saxons. Et Ju aussi en est plein, mais en plus il fait
une réaction allergique, et les boutons font des grosses plaques rouges. La
poisse je vous dis, la poisse ! On prévient l’hôtel, et grâce au dos de Ju
(que nous montrons à la manager), on nous changera de chambre pour une beaucoup
plus belle et plus chère, en face de la piscine. Faut voir le positif !
Après d’âpres négociations, ça y est, on va enfin pouvoir
aller sur une petite île, profiter de la mer et de la
plage quelques jours. On
s’est finalement résolus à prendre un de leur « package », seul moyen
pour se rendre sur une île paradisiaque.
Nous choisissons une formule 5 jours/ 4 nuits au Ratukana backpacker resort, sur Mana
Island (Mamanuca Islands). En espérant qu’il fera beau et que ça ne sera pas
trop backpacker (synonyme de pourri, délabré et sal aux Fijis).
Cadeau d’anniversaire des parents de Ju et de ma maman qui
va finalement être génial ! Merci !!!
Ça, c’est les Fiji : petite île des archipels de
Mamanuca, accessible par bateau dans cet océan pacifique aux couleurs
magnifiques. 5 jours de farniente entre plage, baignade, repos, lecture,
snorkelling et canoë.
On y fera la connaissance d’un couple de Français, Vinciane
et Damien, avec qui on passera une journée, à fabriquer des bijoux en noix de
coco, mais surtout à découvrir la fameuse sunset beach, une plage de sable
blanc et d’eau transparente, quasi-déserte. Quasi, car quand on arrive là-bas,
une japonaise en robe de mariée s’y fait photographier. On en profite donc pour
jouer aux mariés l’espace d’un instant. Photos magnifiques !
C’est aussi
sur cette plage qu’on verra un petit « seasnake », serpent de mer qui
vit normalement sous les
pierres à quelques mètres du rivage, aux couleurs bleu
et noir : il ne semble pas très en forme mais heureusement car on
apprendra que son venin, une fois injecté, laisse à sa future victime 25 min
pour profiter de son agonie… une autre espèce de seasnake fidjien à la robe
orange et noire possède lui un venin capable de tuer 8 hommes d’une morsure, et
5 min avant de tuer une seule personne… courage, fuyons !
Le lendemain, je m’attelle a fabriquer un panier en tressant
des grandes feuilles de cocotier. Résultat magnifique, je suis dégoutée de pas
pouvoir l’amener avec moi, mais les enfants à qui nous l’offrons sont tout
contents.
Le dernier jour, je me mets en tête de retrouver la maison
que mes parents avaient louée à l’époque sur l’île. Après avoir parcouru un
moment les alentours, je tombe sur un chemin privé, tant pis je continue et
rencontre le gardien de la maison. Très sympathique, il me laissera en faire le
tour, amusé par mon histoire, et nous parlera de son pays, de sa famille, dont
son frère qui est rugbyman en France.
Le soir, on aura le droit à un petit spectacle des enfants
du village. Des chansons apprises dans l’unique
école de l’île, et qui est une
école adventiste : les chants sont vraiment beaux mais un poil trop
religieux et on est pas loin du bourrage de crâne mais comme ils sont mignons
on restera à les écouter jusqu’au bout…
Puis c’est le retour à Nandi et en Nouvelle-Zélande le temps
d’une journée, avant notre vol pour Santiago le 30 mars à 16h, qui arrive,
malgré 11h de vol…. Le 30 mars à 10h30 du matin ! Longue longue
journée !!! Et oui les miracles du décalage horaire nous ont permis de
remonter le temps, et ainsi de passer la plus longue journée de l’année…
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