jeudi 4 avril 2013

Fiji, 2ème partie (Taveuni, Mana)



Fiji, deuxième partie – du 9 au 29 mars 2013

Nous arrivons à Taveuni le jour même, le 9 mars, dans la ville de Naqara. Taveuni est une petite île, et le mot « ville » est en fait un bien grand mot : un hôtel, une petite superette, un marché et une école. Nous nous rendons donc à l’hôtel, le Chottu’s motel, tenu par un indien dénommé Mukesh.






Il nous dit avoir une chambre seulement pour ce soir, mais c’est bon, on prend tout de suite : la chambre est super grande, avec un bout de cuisine et une douche chaude, le bonheur ! 
En remplissant le check-in, je lui dis en rigolant : « C’est mon anniversaire demain, vous me faites une petite réduction ? ». Il ne répond pas, a l’air soucieux, je réplique de suite que c’est une blague (en plus, sa chambre est très bien rapport qualité/prix). Mais lui est de plus en plus sérieux et me demande s’il peut voir mes papiers. Bon okay, je sors mon passeport et lui montre la date de naissance. Et là, il me dit : « okay, et bien je t’offre la nuit d’hôtel »… QUOIIIII ????!!!!

Oui, en effet, on a bien eu la nuitée gratos, le gars était sérieux, et l’hôtel est tellement bien que dès le lendemain on y retournera et on y restera toute la semaine. Il a bien géré son truc. On sympathisera avec lui pendant la semaine, il nous fera visiter la maison qu’il construit, une belle villa sur deux étages dont il est très fier. Step by step.

Entre deux, on trouvera un hôtel un peu plus loin, à Matei, le Bibi’s Hideaway, incroyable pour son jardin et la maitresse des lieux, super accueillante. Elle nous ramènee un fabuleux plat avec pleins de fruits et nous invite dans son immense jardin, plein d’arbres fruitier. On a pu aller cueillir tout ce qu’on voulait en se promenant… Miamm des oranges, des bananes, des fruits de la passion !!

Le 10 mars, jour de mon anniversaire, nous allons… à la messe ! Et oui, comme quoi tout arrive. Tout simplement par ce que la messe, au Fiji, est très importante et pendant le temps de la cérémonie, la vie semble s’arrêter. Tout le village se rend à la messe le dimanche, et chante en chœur. Hommes, femmes, enfants. C’est impressionnant !

Toute la semaine il pleut, des torrents, des averses, un déluge …. On commence à avoir l’habitude. On continue nos parties de UNO (je commence à être pas mal), on bouquine, on regarde des films, on se fait bien c….. On profitera de la seule matinée où il ne pleut pas pour aller aux waterslides, des toboggans naturels dans la forêt. Je n’ose pas, mais Ju se lance, se fait bien mal au fesses la première fois, puis kiffera la deuxième. C’est un taximan indien qui nous emmènera jusqu'à là-bas (car impossible à trouver sinon, c’est bien planqué). Il nous fera faire toute une petite visite après, avec le date line (la ligne du changement de jour), qui coupe l’île en deux.




Nous irons également visiter deux écoles (sur lesquelles j’écrirai un article plus tard).

C’est reparti pour Suva et l’île principale Viti Levu. De nouveau 20 heures de ferry et nous arrivons au petit matin, récupérons la voiture de location, que nous avons encore 3 jours. 

Direction Colo-i-Suva. C’est une forêt tropicale dans les hauteurs de la capitale, dont nous avait parlé le couple de Français. Après une nuit dans l’hôtel d’à coté, le beau temps est avec nous aujourd’hui, et nous en profitons donc pour faire la promenade. Des chutes d’eau et un lagon extra, sans personne, avec une grosse liane pour sauter et se prendre pour Tarzan.

On trouve quand même des trucs bien aux Fiji !




La cuisine par exemple. Les Fdjiens ont des plats bien à eux, malgré que tous mangent de la junk food. Nous avons pu gouter le poisson lolo (voir autre article), mais également le kokoda fish, un poisson cru mariné dans du citron vert, juste divin !

Retour ensuite à Nadi et au Wailoaloa Beach Resort, où nous avions séjourné à notre arrivée. C’est un hôtel situé entre l’aéroport et Nadi, pas trop cher, avec une piscine et une salle de gym pas mal. Il ne donne pas sur la mer, mais étant donné la gueule de la mer vers Nadi, ce n’est pas très grave. Sauf que… Ben sauf qu’on est des gros poissards. Le lendemain, je me lève couverte de bouton qui me démangent ! Des bedbugs, comme ils appellent ça chez nos amix anglo-saxons. Et Ju aussi en est plein, mais en plus il fait une réaction allergique, et les boutons font des grosses plaques rouges. La poisse je vous dis, la poisse ! On prévient l’hôtel, et grâce au dos de Ju (que nous montrons à la manager), on nous changera de chambre pour une beaucoup plus belle et plus chère, en face de la piscine. Faut voir le positif !

Après d’âpres négociations, ça y est, on va enfin pouvoir aller sur une petite île, profiter de la mer et de la
plage quelques jours. On s’est finalement résolus à prendre un de leur « package », seul moyen pour se rendre sur une île paradisiaque.
Nous choisissons une formule 5 jours/ 4 nuits au Ratukana backpacker resort, sur Mana Island (Mamanuca Islands). En espérant qu’il fera beau et que ça ne sera pas trop backpacker (synonyme de pourri, délabré et sal aux Fijis).
Cadeau d’anniversaire des parents de Ju et de ma maman qui va finalement être génial ! Merci !!! 

Ça, c’est les Fiji : petite île des archipels de Mamanuca, accessible par bateau dans cet océan pacifique aux couleurs magnifiques. 5 jours de farniente entre plage, baignade, repos, lecture, snorkelling et canoë.  

On y fera la connaissance d’un couple de Français, Vinciane et Damien, avec qui on passera une journée, à fabriquer des bijoux en noix de coco, mais surtout à découvrir la fameuse sunset beach, une plage de sable blanc et d’eau transparente, quasi-déserte. Quasi, car quand on arrive là-bas, une japonaise en robe de mariée s’y fait photographier. On en profite donc pour jouer aux mariés l’espace d’un instant. Photos magnifiques ! 

C’est aussi sur cette plage qu’on verra un petit « seasnake », serpent de mer qui vit normalement sous les
pierres à quelques mètres du rivage, aux couleurs bleu et noir : il ne semble pas très en forme mais heureusement car on apprendra que son venin, une fois injecté, laisse à sa future victime 25 min pour profiter de son agonie… une autre espèce de seasnake fidjien à la robe orange et noire possède lui un venin capable de tuer 8 hommes d’une morsure, et 5 min avant de tuer une seule personne… courage, fuyons !

Le lendemain, je m’attelle a fabriquer un panier en tressant des grandes feuilles de cocotier. Résultat magnifique, je suis dégoutée de pas pouvoir l’amener avec moi, mais les enfants à qui nous l’offrons sont tout contents. 

Le dernier jour, je me mets en tête de retrouver la maison que mes parents avaient louée à l’époque sur l’île. Après avoir parcouru un moment les alentours, je tombe sur un chemin privé, tant pis je continue et rencontre le gardien de la maison. Très sympathique, il me laissera en faire le tour, amusé par mon histoire, et nous parlera de son pays, de sa famille, dont son frère qui est rugbyman en France.






Le soir, on aura le droit à un petit spectacle des enfants du village. Des chansons apprises dans l’unique
école de l’île, et qui est une école adventiste : les chants sont vraiment beaux mais un poil trop religieux et on est pas loin du bourrage de crâne mais comme ils sont mignons on restera à les écouter jusqu’au bout…

Puis c’est le retour à Nandi et en Nouvelle-Zélande le temps d’une journée, avant notre vol pour Santiago le 30 mars à 16h, qui arrive, malgré 11h de vol…. Le 30 mars à 10h30 du matin ! Longue longue journée !!! Et oui les miracles du décalage horaire nous ont permis de remonter le temps, et ainsi de passer la plus longue journée de l’année…












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