L’école aux Fiji – 13 mars 2013
Sur l’île de Taveuni, entre deux pluies, nous allons dans
une école demander si nous pouvons la visiter. Le directeur de l’école nous
donne rendez-vous pour le lendemain matin.
La « district school de SomoSomo » est une école
au bord de l'océan ! On n'y trouve que des enfants Fidjiens, malgré la grande part d’Indo-fidjiens vivant
dans le pays. D’autres écoles sont uniquement indiennes. Je n’ai pas bien
compris si c’était à cause de la religion ou de la langue (dans les écoles
indiennes, on apprend l’hindi en plus de l’anglais) ou si cela concerne le fait
qu’ils ne s’aiment pas beaucoup, mais en tout cas c’est ainsi.
L’école au Fiji n’est pas obligatoire. Pourtant, près de 98%
des enfants vont à l’école pendant le premier cycle. Le second cycle est un peu
déserté par la suite car payant. C’est une scolarité bilingue : en
primaire on étudie l’anglais, langue officielle et obligatoire, puis le Fijien
ou l’Hindi. Tous les enfants y portent un uniforme.
A l’école fidjienne de Somosomo, dirigée par son directeur
Monsieur Waqa, il y a 3 classes primaires, et environ une trentaine d’élèves
par classe, divisés en 3 groupes d’âge. L’école est ouverte du lundi au
vendredi, de 8 heures à 15 heures. Les enfants commencent l’école à 6 ans
seulement.
Quand nous arrivons, le matin à 8 heures, les enfants
finissent la prière. Nous sommes ensuite accueillis par le directeur lui-même,
qui nous présente aux enfants. Nous parlons un peu d’où nous venons et de
comment se passe l’école chez nous. Les enfants sont surpris que nous n’ayons
pas l’uniforme. La rencontre durera environ 15 minutes, puis les cours
commençant, nous devons quitter la classe.
Demandant à pouvoir prendre quelques photos discrètement avant
de partir (je pensais prendre une ou deux photos pendant le début de la leçon),
le directeur, tout content, fait sortir tous les enfants pour prendre une photo
de groupe devant l’enseigne de l’école. Les enfants, eux, ont l’air tout
content de cette récré improvisé. Okay, pour la discrétion, c’est raté !
Le lendemain, nous reviendrons en fin de journée pour amener
un jeu de société que nous avons pu acheter dans le supermarché à côté (un
« Qui-est ce ? », pour ceux qui connaissent) et que nous voulons
offrir à l’école. Mais personne dans l’école. .. nous entendons du bruit venant
d’une salle en face. Nous y allons donc, et retrouvons notre cher directeur
d’école. Nous lui expliquons que nous sommes venus pour lui offrir un jeux pour
l’école. Et voila qu’il nous amène dans la salle, ou les enfants sont en train
de faire un spectacle !
Le directeur |
Quelques jours plus tard, nous tentons d’aller voir l’école
indo-fidjienne, pour voir la différence. L’école primaire ne pourra pas nous
recevoir, mais le jardin d’enfants nous ouvre ses portes et nous explique très gentiment
leur fonctionnement.
Le moment où nous y sommes, les enfants sont en train de
dessiner sur leurs ardoises, et de compter le nombre de balles dessinées (de 1
à 5). Le travail n’est pas très suivi par le professeur, et l’exercice se
terminera sans que certains n’aient rien marqué sur leur ardoise. S’en suit le
repas (ou goûter) après la traditionnelle prière cela va sans dire. Les enfants
appellent leur professeur de manière répétée: « teacher, teacher,
teacher », c’est assez marrant. Nous les laisserons manger tranquillement,
et remercions le professeur pour toutes ces informations.
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