jeudi 4 avril 2013

L'école au Fiji



L’école aux Fiji – 13 mars 2013
Sur l’île de Taveuni, entre deux pluies, nous allons dans une école demander si nous pouvons la visiter. Le directeur de l’école nous donne rendez-vous pour le lendemain matin. 

La « district school de SomoSomo » est une école au bord de l'océan ! On n'y trouve que des enfants Fidjiens, malgré la grande part d’Indo-fidjiens vivant dans le pays. D’autres écoles sont uniquement indiennes. Je n’ai pas bien compris si c’était à cause de la religion ou de la langue (dans les écoles indiennes, on apprend l’hindi en plus de l’anglais) ou si cela concerne le fait qu’ils ne s’aiment pas beaucoup, mais en tout cas c’est ainsi. 

L’école au Fiji n’est pas obligatoire. Pourtant, près de 98% des enfants vont à l’école pendant le premier cycle. Le second cycle est un peu déserté par la suite car payant. C’est une scolarité bilingue : en primaire on étudie l’anglais, langue officielle et obligatoire, puis le Fijien ou l’Hindi. Tous les enfants y portent un uniforme.
A l’école fidjienne de Somosomo, dirigée par son directeur Monsieur Waqa, il y a 3 classes primaires, et environ une trentaine d’élèves par classe, divisés en 3 groupes d’âge. L’école est ouverte du lundi au vendredi, de 8 heures à 15 heures. Les enfants commencent l’école à 6 ans seulement.

Quand nous arrivons, le matin à 8 heures, les enfants finissent la prière. Nous sommes ensuite accueillis par le directeur lui-même, qui nous présente aux enfants. Nous parlons un peu d’où nous venons et de comment se passe l’école chez nous. Les enfants sont surpris que nous n’ayons pas l’uniforme. La rencontre durera environ 15 minutes, puis les cours commençant, nous devons quitter la classe. 

Demandant à pouvoir prendre quelques photos discrètement avant de partir (je pensais prendre une ou deux photos pendant le début de la leçon), le directeur, tout content, fait sortir tous les enfants pour prendre une photo de groupe devant l’enseigne de l’école. Les enfants, eux, ont l’air tout content de cette récré improvisé. Okay, pour la discrétion, c’est raté !

Le lendemain, nous reviendrons en fin de journée pour amener un jeu de société que nous avons pu acheter dans le supermarché à côté (un « Qui-est ce ? », pour ceux qui connaissent) et que nous voulons offrir à l’école. Mais personne dans l’école. .. nous entendons du bruit venant d’une salle en face. Nous y allons donc, et retrouvons notre cher directeur d’école. Nous lui expliquons que nous sommes venus pour lui offrir un jeux pour l’école. Et voila qu’il nous amène dans la salle, ou les enfants sont en train de faire un spectacle ! 


Le directeur
C’est la fin du spectacle, nous arrivons à la fin de la dernière chanson. Nous applaudissons, et le directeur, toujours en toute discrétion, demande aux enfants de recommencer, juste pour nous. Tout le monde se tourne alors pour nous faire face, et la chanson recommence. Super ! (même si on aurait aimé se mettre juste dans un coin pour écouter comme les autres). Il fait ensuite une annonce publique comme quoi nous offrons un jeu, etc … Holala, je deviens rouge… Ce n’était pas le but, mais le directeur à l’air tout content ! Bon, tant mieux.




















Quelques jours plus tard, nous tentons d’aller voir l’école indo-fidjienne, pour voir la différence. L’école primaire ne pourra pas nous recevoir, mais le jardin d’enfants nous ouvre ses portes et nous explique très gentiment leur fonctionnement. 

Les enfants ont entre 5 et 6 ans, et ne viennent qu’en demi-journée : 25 le matin et 25 l’après-midi. Ce n’est pas encore l’école, donc pas obligatoire.
Le moment où nous y sommes, les enfants sont en train de dessiner sur leurs ardoises, et de compter le nombre de balles dessinées (de 1 à 5). Le travail n’est pas très suivi par le professeur, et l’exercice se terminera sans que certains n’aient rien marqué sur leur ardoise. S’en suit le repas (ou goûter) après la traditionnelle prière cela va sans dire. Les enfants appellent leur professeur de manière répétée: « teacher, teacher, teacher », c’est assez marrant. Nous les laisserons manger tranquillement, et remercions le professeur pour toutes ces informations.

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