Can Tho – du 26 au 30 décembre 2012
Mercredi midi, départ de l’île…. Nous reprenons le bateau
direction le continent. Après une traversée de 2h30 dans le coin VIP (on nous a
placé direct là-bas, mais c’est pire que tout… On est tous coincés les uns
contre les autres… Mettez-moi avec les locaux !!), nous arrivons enfin sur
la terre ferme, et prenons direct le bus pour Can Tho. 4 heures de bus en plus
avant d’arriver enfin.
Malgré tout, le paysage est superbe, et au lieu d’écouter
les histoires de Bellemare (pour les longs trajet de bus, on a réussi à se
télécharger des livres audio de Coban, Musso ou des histoires de Bellemare
justement, qui passent super bien), je vais rester la tête collée contre la
fenêtre. Le soleil commence à s’en aller, puis il fait nuit (18h), et là, le
long de la route, c’est incroyable : des guirlandes partout, les maisons
décorées, et plein de crèches ! Des crèches géantes, toutes illuminées.
Chacune rivalise avec sa voisine. C’est surprenant de voir cela, alors que sur
l’île, pas trop de références à Noël justement. Egalement des bars à sieste,
concept de Ju déjà pris ici : Des bars avec une trentaine de hamacs ici et
là.
On arrive vers 20h à Can Tho, le temps de trouver un hôtel,
et la journée est finie.
Le matin, on est réveillés par les innombrables klaxons qui résonnent
de partout. Il faut le savoir, les vietnamiens conduisent avec leur klaxon.
Aucun (ou presque) code de la route ici, c’est à celui qui sera le plus gros et
à celui qui klaxonnera le plus !
Le premier jour, on décide de louer un scoot (ce n’est pas
encore les tarés du volant comme à Saïgon, quoi que …). Première chose à faire,
trouver une station service (les scooter sont toujours loués sans essence). On
commence donc notre recherche, on demande ici et là comme on peut, en montrant
le réservoir ou par des signes. Au bout d’un moment, au bord de la panne, on
tombe sur un mec devant un hôtel qui nous montre une bouteille, qu’il veut
aller remplir pour nous à la station. Okay, super cool, enfin quelqu’un qui
peut nous aider. Je lui donne 50 000 dong (un plein fait 75 000 dongs
environ) et il part. Puis revient 5 min après, avec la bouteille (1,5 litres,
c’est important) remplie de gasoil. Nickel ! Sauf que… ben sauf qu’on a
jamais vu notre monnaie. Moi qui pensait lui donner un bon pourboire, ben
t’inquiètes, il se l’est fait tout seul le pourboire ! Un peu comme
l’épisode de la cantine à Phu Quoc… C’est comme ça.
Nous partons ensuite à la recherche de nos tickets de bus
pour Vinh Long, notre prochaine destination. Notre hôtel nous demandait 6 $
pour le trajet, au lieu de 1$, donc on veut aller voir par nous même à la
station de bus, ce que l’on a fait à chaque fois pour la Thaïlande, le Laos ou
le Cambodge, sans passer par des intermédiaires et des commissions. Mais alors
quelle galère !! On a fait les 2 stations de bus (en se perdant bien correctement)
et aucun renseignement, impossible de discuter avec quelqu’un. Aucun panneau en
anglais, personne ne parlant anglais non plus, et franchement personne n’ayant
envie de t’aider. On l’a ressenti comme ça en tout cas.
Le soir, sur la grand place de la ville, ça bouge ! En
effet, entre noël et le nouvel an, des concerts sont organisées chaque soir,
une petite fête foraine amuse les enfants, petits et grands font des
démonstrations de Taekwondo et la musique résonne dans tout les sens ! A
même leur scooter sur la route, les gens admirent les nombreuses chorégraphies
de la troupe sur scène. Certains ont même les énormes amplis devant eux et ça
ne leur fait ni chaud ni froid.
Le soir, nous tombons sur un restaurant (comme ils y en à
parmi tant d’autres), mais la carte est légèrement spéciale : au menu on
nous propose du serpent, du rat ou même des oiseaux grillés. Mmm mais quelle
chance…. Chéri, on change de resto ?! Pas très compliqué d’ailleurs de
manger du chien au Vietnam, avis aux amateurs nous on passe notre tour pour ce
coup-là !
Nous trouverons également certaine référence européenne durant
notre séjour à Can Tho, tel que le bar Leo Messi, le supermarché COOP ou encore
le magasin Mami (Non, pas comme TATI mais presque).
Le dernier matin, nous retournons à la cantine que nous
avions bien aimé au début. Quel accueil ! Ha, des gens heureux de te voir
et chaleureux, comme ça fait du bien ! La dame, nous ayant reconnu, avait
l’air bien contente qu’on soit revenu chez elle. En plus de notre soupe, elle
nous amènera en extra des légumes et du bouillon et pour finir une assiette
entière de bananes ! On essaye de communiquer un peu avec elle, c’est
vraiment galère car elle parle un tout petit peu anglais, mais avec un accent
incompréhensible. A sa demande, je finirais par lui laisser mon adresse mail,
en espérant qu’elle nous écrive (elle écrivait bien l’anglais).
Finalement, nous partons donc pour Ho Chi Minh fêter le
réveillon ! Saigon nous voilà !
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